Reçue par mail, le 15/03/2021.
Plus de 80% des victimes de violences sexuelles déclarent qu’elles n’ont jamais été ni protégées, ni reconnues. Ce sont donc chaque jour des milliers de personnes, essentiellement des enfants et des femmes qui subissent des violences sexuelles dans l’indifférence générale, sans espoir d’être protégées ni d’accéder à la justice et à des soins.
Dès lors qu’un cas est détecté au sein de l’institution scolaire, celui-ci est caché et la personne incriminée est licenciée. Une seule politique : sous l’odieux prétexte de protéger les élèves, on préfère ne pas faire de vagues ni de signaler quoi que ce soit au rectorat. Au risque que le loup qui regardait sous les les jupes des jeunes filles aille postuler ailleurs, comme si de rien n’était…
Dans ce monde injuste, c’est donc aux élèves de se protéger, de subir en silence, de survivre aux violences et à leurs conséquences désastreuses sur leur santé. Et plutôt que de voir les établissements scolaires faire les gros titres dans la presse locale, les agresseurs sont licenciés dans l’ombre et leurs crimes passés sous silence.
Pour toutes les victimes de violences, nous ne nous tairons plus !
A. Nonyme. Collège Beaumont (Redon, 35)
Source: Zeka.noblogs.org
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