A ces heures du petit matin, nous nous sommes rĂ©veillĂ©.e.s avec le dĂ©sir de briser leur quotidien ; cela non seulement Ă cause du contexte social de soulĂšvement populaire : nous le faisons parce que nous aimons le feu, parce que nous avons une envie pressante de tout brĂ»ler, parce que nous cherchons Ă ce que les Ă©tincelles et les flammes de la guerre antisociale se rĂ©pandent Ă travers toute la planĂšte ; nous ne nous attendons pas Ă ĂȘtre heureux.ses ou apaisĂ©.e.s avec leurs miettes et nous dĂ©sirons un monde meilleur par la destruction et la propagation du chaos.
Vers 6 heures du matin, le 2 mars, avec la compagnie toujours fidĂšle de lâobscuritĂ©, nous avons atteint la concessionnaire automobile CIDEF situĂ©e rue du 5 avril, Ă Villa Francia (un quartier historiquement combatif), agacĂ©.e.s de voir comment les puissants exposent leur marchandise dans des secteurs oĂč les habitant.e.s normaux.les nâarrive pas Ă joindre les deux bouts. AccompagnĂ©.e.s de deux bidons dâessence, on est pĂ©nĂ©trĂ©.e.s avec dĂ©termination dans la concessionnaire ; on a pulvĂ©risĂ© 8 de leurs vĂ©hicules en rĂ©ussissant Ă les incendier totalement ou partiellement ; on a rĂ©ussi Ă quitter le secteur, les flammes dans notre dos ; on a vu que leurs tentatives de retrouver les coupables, avec lâenvoi sur les lieux de hĂ©licoptĂšres et de drones, ont Ă©tĂ© vaines et on a ri une fois de plus de leurs ridicules dispositifs de sĂ©curitĂ©.
Leurs tentatives de faire taire cette action par leurs mĂ©dias dĂ©goĂ»tants ne sont quâun signe de la peur que lâorganisation spontanĂ©e de la haine provoque chez les puissants.
Ils nâauront pas le dessus.
Cela nâest que la poursuite de notre guerre contre lâexistant dans son ensemble.
Nous faisons appel Ă ceux/celles qui savent quâon nous vole nos vies.
Nous continuerons à rire et à mettre le feu à leur monde dégoûtant, à attaquer leurs marchandises.
Quâils se sentent en sĂ©curitĂ© tant quâils le peuvent, câest illusoire.
Que les flammes de la guerre antisociale se propagent jusquâaux prisons, avec les matons au milieu.
Liberté pour tou.te.s les prisonnier.e.s du monde.
En guerre contre la société techno-industrielle, tant que nous vivrons nous continuerons à attaquer.
La terreur vous attend.
Une chose est sûre : vous ne vous sauverez pas.
Parce que nos armes et nos cibles seront à chaque fois plus intrépides, armé.e.s et sans peur contre ce monde.
Source: Nantes.indymedia.org