des gilets jaunes a été marqué par une intense répression
policière. À Montpellier, on compte une dizaine d’interpellations
pour cet acte
53, avec des gardes à vue et des comparutions immédiates à la
clé, sans parler des blessés.
Deux gilets jaunes ont demandé un délai lors de la comparution immédiate, lundi dernier : l’un – qui s’est plaint d’avoir les « côtés pétées » suite à son arrestation – passera en procès le 6 janvier (obligation de pointer une fois par semaine au commissariat en attendant), et l’autre le 3 février. Ce-dernier a réclamé le visionnage des caméras de vidéosurveillance pour prouver qu’il n’a pas violenté de policiers, mais cette demande lui a été refusée. Il a aussi fait remarquer au juge qu’il n’y avait pas de capuche sur sa veste, alors que dans un procès-verbal, un policier prétend qu’il était encapuché.
Sur la dizaine d’interpellés, certains sont ressortis libre du commissariat, avec ou sans convocation ultérieure au tribunal. Parmi eux, un membre de l’union communiste libertaire, dont le procès est prévu pour le 6 janvier, et un gilet jaune qui a souhaité prolonger l’anniversaire en passant la nuit sur le péage de Gallarges, avant d’être placé en garde à vue, puis libéré sans convocation.
Article publié le 20 Nov 2019 sur Lepoing.net