En direct de la Zad du Carnet, Ne mâexpulse pas de Yach Braille sur lâair de Ne me quitte pas ; Emmenez-moi en tĂȘte de cortĂšge de Schlagnavour sur lâair de Emmenez moi ; La manif qui redĂ©marre sur lâair de la Chenille ! BientĂŽt les audios ?
Ne mâexpulse pas
Ne mâexpulse pas, faut pas oublier
Les potes embarquĂ©.e.s, qui sâenfuient dĂ©jĂ ,
Vers la liberté, loin des gardes à vue,
Loin du temps perdu. Faut pas pardonner
Les bonnimenteurs qui endorment toujours
La pauvre basse-cour, en lui faisant peur.
Ne mâexpulse pas, ne mâexpulse pas,
Ne mâexpulse pas, ne mâexpulse pas.
Moi je caillaisserai tes fourgons blindés,
avec des pavés, lourds de mes révoltes.
JâdĂ©fendrai la terre, jusquâaprĂšs ma mort,
JâĂ©crirai encore des chants libertaires.
Et sans se soumettre, on fâra un endroit,
Pour vivre sans loi, sans dieu et sans maĂźtre.
Ne mâexpulse pas, ne mâexpulse pas,
Ne mâexpulse pas, ne mâexpulse pas.
Ne mâexpulse pas, ouvre bien tes yeux,
Sous ton armure bleue, quâest-ce que tu fous lĂ ,
ArmĂ© jusquâaux châveux, Ă leur obĂ©ir,
à nous matraquer, et à tout détuire ?
Reprends tes grenades, allez casse-toi,
Sur ma baricade, jâai pas peur de toi.
Ne mâexpulse pas, ne mâexpulse pas,
Ne mâexpulse pas, ne mâexpulse pas.
On a vu souvent rejaillir le feu,
Avec seulement un molo ou deux.
Il est paraßt-il, des ZADs expulsées
Quâon râvient occuper sans ĂȘtre docile.
Et dans nos espoirs et dans nos combats,
Le rouge et le noir ne sâĂ©pousent-ils pas ?
Ne mâexpulse pas, ne mâexpulse pas,
Ne mâexpulse pas, ne mâexpulse pas.
Ne mâexpulse pas, Je nâveux plus pleurer
Devant ton armée et tous ses soldats.
Jâai trop regardĂ© vos mĂ©chants sourires,
Jâai trop Ă©coutĂ© vos sirĂšnes rugir.
Que tu lâveuilles ou pas, je serai ton ombre
Qui te poursuivrai jusque dans ta tombe.
Ne mâexpulse pas, ne mâexpulse pas,
Ne mâexpulse pas, ne mâexpulse pas.
Emmenez-moi
1er couplet
Dans les champs, oĂč la fatigue et le poids
nous courbent le dos.
Dans les quartiers oĂč les armes et les lois
nous font nous tenir Ă carreau.
Dans les usines et les boĂźtes
oĂč toujours les tyrans
nous usent et nous exploitent
tout en nous menaçant
du chĂŽmage.
Et quand nous sommes sans travail
et que nous chapardons
quâon nous traite de canaille
et que nous finissons
dans une cage.
Dans les écoles et les hÎpitaux,
oĂč nous sommes prĂ©caires.
Nous sommes toustes dans le mĂȘme bateau,
dans la mĂȘme galĂšre !
Refrain
Emmenez-moi en tĂȘte de cortĂšge,
lĂ oĂč les pavĂ©s tombent comme de la neige.
Il me semble que la misĂšre
demande quâon exprime sa colĂšre !
Emmenez-moi en tĂȘte de cortĂšge,
lĂ oĂč les parapluies noirs nous protĂšgent.
Il me semble que lâinjustice
demande dâaffronter la police !
2Ăšme couplet
Dans les bars, au fond de la salle,
avec les copaines.
Quand on parle de notre idéal,
De nos joies de nos peines.
Jâimagine un monde nouveau
affranchi des patrons
qui se servent sur le dos
des plus faibles maillons
du systĂšme.
Un monde oĂč les propriĂ©taires
se feraient dégager
oĂč les soeurs et les frĂšres
pourraient donc se loger
sans problĂšme.
Puis les bars ferment et alors je me dis
que tout nâest pas perdu,
mais que pour vivre cette utopie,
il faut sortir dans la rue !
Refrain
3Ăšme couplet
Un beau jour sur un bateau pirate,
Hissant lâpavillon noir,
Jâpartirai dans la nuit Ă©carlate
OĂč tremperont nos espoirs.
Affrontant souvent des tempĂȘtes,
ĂcrasĂ©es par le vent,
Nous relĂšverons la tĂȘte
Face aux chefs dominant
Ă voix haute.
Toujours prĂȘtes Ă nous mutiner
Pour que sur le navire
Nous puissions exister,
Vivre libre et mourir
CĂŽte-Ă -cĂŽtes.
Comme faisaient les anciens équipages
Qui parcouraient les mers.
Nous répandrons dans notre sillage
Nos idées libertaires.
Refrain
La manifâ qui redĂ©marre (sur lâair de la chenille)
I â Un syndicat qui sâtient sage
Prend ton drapeau dâla CGT,
Va à la manif déclarée.
Rejoins tes frĂšres et tes soeurs,
Mais la manifâ sâra pas Ă lâheure.
DerriĂšre le camion dâla sono,
On écoute du Manu Chao,
Et on se dit quâon lĂąche rien,
SĂ»r quâavec ça on ira loin !
Les mĂ©dias disent quâon est 1100.
En vrai on est 5500.
On nous a râtirĂ© tous nos droits,
Mais en discutant ça ira.
Gazage devant la préfecture,
Il faudrait pas trop que ça dure.
Pendant quâles casseurs lances des pierres,
Nous on ira boire quelques biĂšres.
II â Black Plouc (punk)
Une fois les syndicats partis
Peuvent commencer les chamailleries,
Prends ton marteau ton k-way noir,
Câest la manifâ qui redĂ©marre.
DĂšs la premiĂšre sommation,
On fait le plein de munitions :
Toutes les poubelles de verre y passent,
Toutes les barriĂšres toutes les caillasses.
Il faut sortir de la matrice.
Lance un bon gros feu dâartifice !
Y a des slogans dans tous les sens,
Un coup ça crie, un coup ça lance.
Ils ont jeté des lacrymos
Tiens ton binĂŽme par le dos.
Dégaine vite ton parapluie,
Et une bonne dose de sérum-phy.
La BAC de Rennes est de sortie,
JâespĂšre que tâas des garanties.
Allez vas-tâen dĂ©pĂȘche toi,
Ils tâont dĂ©jĂ pointĂ© du doigt.
III â Chat et souris (bossa)
Tâes partie dans les petites rues,
Tâen profites pour changer de tenue.
TâĂ©vites la nasse de justesse,
Franchement câest une jolie prouesse.
Mais y a la CDI quâarrive
Matraques prĂȘtes, camĂ©ras actives.
Un pote va se faire embarquer,
Pas lâchoix il faut y retourner.
IV â MĂ©ta Cagoule (jazz-punk)
Prends ton drakkar et ta lance,
Câest la manifâ qui recommence.
Gandalf arrive en soutien,
Il porte un bonnet péruvien.
200 ninjas crachent du feu
Pour briser la ligne de baqueux,
300 sorciĂšres super venerâ
Chassent les GMs le poing en lâair.
Mickeal nous fait un pâtit moonwalk,
Et les ewoks dansent un bal folk.
Ăa permet de faire diversion
Pour la prochaine apparition.
Hey câest Zidane qui sâĂ©lance !
Coup dâboule dans le drapeau dâla France !
Les journalistes dâlundi matin
Filment la scĂšne en maillot dâbain.
De la Loire sortent par millier
Des canards et des oreillers.
Méga-bataille de polochon,
Pour finir dârĂ©gler la question ! Et fĂȘter la rĂ©volution !
Source: Zadducarnet.org