Dans les colonnes de Var Matin, on peut lire :
Des coups de feu ont éclaté mercredi en fin de matinée rue de la Buffa, en plein centre-ville de Nice. Tout le quartier a été bouclé. GriÚvement blessé, un homme est finalement décédé. Il avait été atteint par au moins une balle tirée par un policier.
Selon nos informations, les policiers se sont immĂ©diatement rendus dans une pharmacie voisine pour sâĂ©quiper dâun dĂ©fibrillateur et tenter de le rĂ©animer. Sans succĂšs. Il a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© mort Ă 12h30. Il Ă©tait ĂągĂ© de 22 ans.
DâaprĂšs Xavier Bonhomme, procureur de la RĂ©publique de Nice, il sâagissait dâune “opĂ©ration de police qui sâest mal passĂ©e”.
Et plus loin que :
Le policier impliquĂ© dans les coups de feu a Ă©tĂ© interpellĂ© et placĂ© en garde Ă vue. “Jâai saisi lâIGPN pour une enquĂȘte du chef dâhomicide volontaire”, a commentĂ© le procureur de la RĂ©publique. “Il nâa pour lâinstant pas Ă©tĂ© retrouvĂ© dâarme sur la victime”, a-t-il ajoutĂ©.
Comme dâhabitude donc, le procâ ne commence pas son communiquĂ© par ses regrets et ses pensĂ©es pour la familles et les proches endeuillĂ©.e.s, mais par minimiser. Au lieux de parler dâune personne “morte“, ou “tuĂ©e” il dit “une opĂ©ration qui sâest mal passĂ©e“… Bel euphĂ©misme…
De mĂȘme, aprĂšs avoir dit que le flic est en garde Ă vue afin de prĂ©venir toute rĂ©volte du quartier, il rajoute une petite phrase afin dâinstiller le doute sur lâinnocence du mort, car ce nâest que “pour lâinstant” quâon a “pas retrouvĂ© dâarme sur la victime“. Il est sans nul doute que comme dâhabitude, demain, le moindre fait judiciaire datant de lâĂ©cole maternelle du dĂ©funt sera Ă©talĂ© en une de la presse, lĂ -encore pour minimiser le meurtre.
La police tue aujourdâhui, hier et demain, face Ă elle organisons-nous – toutes nos pensĂ©es Ă la famille et aux proches de la victime.
Source: Mars-infos.org