Lâintersyndicale 38 (CNT, FO, Solidaires, UNL, UEG, UNEF) et lâinter-orga 38 (premiers signataires : DAL, LO, GJ unitaire, Brigade de SolidaritĂ© populaire, ATTAC, Coordination GJ, NPA, SUD santĂ©-sociaux, Solidaires, UCL, UNEF, UNL, CAR 38, CGT spectacle, CNT) appellent conjointement Ă un rassemblement, puis une manifestation dĂ©clarĂ©e pour :
Dénoncer la gestion catastrophique de la crise COVID !
Exiger un vĂ©ritable plan dâurgence !
Jeudi 26/11 à 18H, à la préfecture de Grenoble (place Verdun).
Les mots dâordre sont :
Des lits, du personnel, des moyens pour lâhoÌpital public et la santeÌ, MAINTENANT !
La justice sociale, maintenant !
Nos droits deÌmocratiques, maintenant !
LA CRISE CâEST EUX, LA SOLUTION CâEST NOUS !
DECONFINONS LES REVENDICATIONS !
Si nous sommes Ă nouveau confiné·e·s, nous le devons au gouvernement et Ă ceux qui lâont prĂ©cĂ©dĂ©. Le confinement est avant tout instaurĂ© pour amoindrir le nombre dâadmissions en soins intensifs car le nombre de lits et de personnels sont notoirement insuffisants, comme nâont cessĂ© de le dĂ©noncer les agents hospitaliers depuis des annĂ©es et des annĂ©es. En 15 ans, ce sont prĂšs 70 000 lits dâhospitalisation qui ont Ă©tĂ© supprimĂ©s ! Pendant ce temps-lĂ , les milliardaires français voyaient leurs fortunes augmenter de 439%.
Au nom de la « crise sanitaire », dâĂ©tat dâurgence en Ă©tat dâurgence, le gouvernement attaque les droits des travailleurs·euses, les libertĂ©s dĂ©mocratiques. Câest pourquoi nous nous opposons Ă la proposition de loi dite de « de sĂ©curitĂ© globale » et aux dispositions qui criminalisent toujours plus lâaction de la jeunesse sur leurs lieux dâĂ©tudes. Pour protĂ©ger le patronat et les actionnaires des grandes entreprises, ce gouvernement dĂ©veloppe une orientation autoritaire de plus en plus inquiĂ©tante.
Le rapport de force est donc nĂ©cessaire pour Ă la fois conserver les droits attaquĂ©s et mettre en place des mesures propres Ă assurer la sĂ©curitĂ© et la santĂ© de tou·te·s les salarié·e·s sans exception. Câest par le droit de retrait ou par la grĂšve que les employeur·e·s ont Ă©tĂ© obligé·e·s dâapporter les rĂ©ponses sanitaires essentielles, et par la grĂšve que des augmentations de salaires ont Ă©tĂ© arrachĂ©es et des plans de licenciements annulĂ©s.
Nous soutenons les salarié·e·s en lutte, que ce soit dans les entreprises comme dans lesservices publics, et nous condamnons les violences policiÚres que subissent à nouveau les lycéen·ne·s. Nous affirmons notre plein soutien à celles et ceux qui utilisent leur droit de retrait ou de grÚve.
Nous exigeons :
le maintien intégral de la rémunération pour les salarié·es confiné·e·s, pour les intérimaires, et pour les travailleurs·euses non salarié·e·s ;
la rĂ©quisition de lâensemble des Ă©tablissements et structures de santĂ© privĂ©e dans le respect du Code du travail et des conventions collectives ;
la reconnaissance en maladie professionnelle du COVID-19 pour les salarié·e·s contractant cette maladie sur leur lieu de travail ;
la suspension du versement par les entreprises de dividendes, rachats dâactions et bonus aux PDG, Ă fortiori quand elles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâaide publique. Le rĂ©tablissement de lâISF ;
la mise en place de CSSCT-CSE et la tenue des CHSCT dans les entreprises stratégiques, les
services publics afin de trouver des réponses aux problÚmes de chaque jour dans le respect des droits des salarié·e·s ;
le renfort en moyens matériels et embauches pérennes et immédiates en urgence dans tous les services publics, et augmentation des salaires (notamment égalité des salaires entre étudiant·e·s réquisitionné·e·s et professionnel·le·s) ;
lâautorisation de circulation pour les dĂ©lĂ©gué·es syndicaux·ales, afin quâils puissent exercer leur mission de dĂ©fense, de soutien et de conseil aux salarié·e·s ;
la rĂ©quisition ou la nationalisation de tous les laboratoires pharmaceutiques pour faire face Ă la pĂ©nurie de mĂ©dicaments, dâanesthĂ©siques, etc.
le retrait de la rĂ©forme sur lâassurance chĂŽmage, de la rĂ©forme des retraites par points et de la loi de transformation de la Fonction publique ;
lâinterdiction totale de licencier et la prise en charge Ă 100% pour les salarié·e·s en situation de chĂŽmage partiel ;
la conservation du financement de la protection sociale par les cotisations et la fin des exonérations et autres pillages opérés par le gouvernement ;
la prise en charge des plus fragiles (chÎmeur·euses, précaires, demandeurs·euses
dâasile, sans-papiers, victimes de violence…) avec maintien des aides sociales, le moratoire sur les loyers, le paiement des moyens vitaux (eau, gaz, Ă©lectricitĂ©) de ces populations, la rĂ©quisition des logements vides pour les sans-logis.
Les politiques antisociales ont fait leur temps ! Il faut en finir avec la dictature des grandes entreprises, de la finance ! Les richesses produites par tous doivent profiter a tou· te· s !
Source: Cric-grenoble.info