Décembre 30, 2020
Par Sans Nom
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traduit de l’espagnol de contramadriz, 28 dĂ©cembre 2020

BrÚve chronique de la manifestation contre la cruauté
carcérale le 26 décembre dans le quartier de Vallekas

En pleine vague rĂ©pressive mondiale et rebond de tyrannie Ă©tatique, une manifestation non dĂ©clarĂ©e a parcouru les rues du quartier de San Diego, Ă  Vallekas, pour ne pas oublier les personnes emprisonnĂ©es et les conditions d’enfermement qui leur sont imposĂ©es. Entre slogans contre les taules et appels Ă  la lutte, la manif a avancĂ© par la rue Monte Igueldo, rĂ©cemment blindĂ©e de camĂ©ras de surveillance, comme nouvelle mesure supplĂ©mentaire de rĂ©pression et de contrĂŽle social contre les quartiers ouvriers. La manifestation a poursuivi son parcours jusqu’à l’Avenue de San Diego, pour arriver Ă  la rue Carlos MartĂ­n Álvarez et se dissoudre Ă  l’arrivĂ©e au parc Amos Acero. La prĂ©sence policiĂšre s’est limitĂ©e Ă  quelques patrouilles qui suivaient la manif Ă  une distance prudente. Les CRS n’ont Ă  nouveau pas eu le temps d’arriver. Quand ils ont fait acte de prĂ©sence, les rĂ©voltĂ©-e-s Ă©taient dĂ©jĂ  dispersĂ©-e-s et Ă  l’abri.

Sur le trajet, diffĂ©rentes camĂ©ras, agences immobiliĂšres et banques ont subi des dommages sous la forme de tags et de vitres brisĂ©es. Peut-ĂȘtre que les auteur-e-s voulaient marquer le rĂŽle complice des grandes banques dans le nĂ©goce carcĂ©ral ? Pour leurs investissements se comptant en millions dans les murs, les barreaux, les centres de rĂ©tention, la sĂ©curitĂ© aux frontiĂšres, les armes
? Peut-ĂȘtre pour les expulsions locatives et de squats dont les agences immobiliĂšres et les banques sont responsables ? Ou peut-ĂȘtre simplement parce que c’est toujours le bon moment pour renvoyer un peu de rage aux entitĂ©s capitalistes qui nous condamnent Ă  une vie de misĂšre ? Nous ne le savons pas, mais peu nous importe. Ça fait plaisir qu’il y ait des manifestations qui rompent avec l’apathie du dĂ©filĂ© uniforme, ordonnĂ© et pacifiĂ©. Il est positif de prendre l’habitude que ces choses se passent de temps en temps : de petites expressions de rage qui rendent normale la nĂ©cessitĂ© de dĂ©signer et d’attaquer les coupables de l’exploitation et de la misĂšre gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Que la lutte ne s’arrĂȘte sur aucun front.

Jusqu’à ce que toutes les cages soient vides.
Mort à l’Etat.

Quelques révoltées




Source: Sansnom.noblogs.org