Lâimaginaire de science fiction permet de se projeter dans le futur. La prospection permet la rĂ©flexion, pour dĂ©finir des stratĂ©gies et agir sur le rĂ©el. Deux grands courants semblent sâopposer. Celui de la technoscience estime que le progrĂšs technologique doit permettre de faire face Ă la catastrophe Ă©cologique. Au contraire, le cyberpunk propose une critique de lâaliĂ©nation technologique et de lâemprise des machines sur nos vies.
Les sĂ©ries, les films de cinĂ©ma, les romans, les BD mettent le futur en fiction. Cette culture populaire propose des pistes pour comprendre les impasses contemporaines des technologies et de lâĂ©cologie, mais peut aussi entrouvrir des voies alternatives. La science-fiction propose des utopies et des futurs dĂ©sirables. MĂȘme les dystopies, qui insistent sur les dangers de nos sociĂ©tĂ©s, Ă©voquent en creux des alternatives politiques. Ariel Kyrou explore ces univers dans son livre Dans les imaginaires du futur.
Fins du monde
La pandĂ©mie du printemps 2020 ravive encore davantage le succĂšs de la fiction apocalyptique. Le film Contagion (2011), de Steven Soderberg, devient un succĂšs. Il montre un pĂšre de famille qui se heurte Ă un virus particuliĂšrement mortel. Les films catastrophe alimentent cet imaginaire de fin du monde. « La peur du virus, infectant les personnes par simple contact direct ou indirect, est en effet lâun des rĂ©vĂ©lateurs les plus pertinents des vices de lâhumanitĂ© », indique Ariel Kyrou. Mais câest la cause de la contagion qui donne la tonalitĂ© politique dâune Ćuvre.
Le roman Je suis une lĂ©gende (1954) est adaptĂ© en 1971. Il dĂ©crit un virus qui transforme les humains en zombies. Dans Le Survivant, avec Charlton Heston, le virus dĂ©coule dâune guerre bactĂ©riologique qui rĂ©vĂšle lâĂ©chec moral et politique de la technoscience et de la civilisation moderne. Dans la version de 2007, avec Will Smith, le dĂ©sastre nĂ© de la bourde dâune chercheuse. « Lâincurie des gouvernements et des technopouvoirs de la planĂšte nây est pour rien », observe Ariel Kyrou. Cette version rĂ©cente se rĂ©duit Ă un banal divertissement dĂ©politisĂ©.
Les mondes post-apocalyptiques Ă©voquent Ă©galement une guerre pour la survie individuelle. « La clĂ© scĂ©naristique commune Ă Soleil vert et Ă La Route comme la plupart des fictions post-apocalyptiques concerne la gestion des ressources indispensables Ă la survie telles lâeau et la nourriture, devenues rares », souligne Ariel Kyrou. La recherche de la protection immĂ©diate rĂ©vĂšle les instincts Ă©goĂŻstes de chacun. Le survivalisme vise Ă affronter en guerrier un monde dĂ©vastĂ© dans lequel ne peuvent survivre que les plus forts. Ce qui Ă©voque une caricature encore plus darwinienne de la sociĂ©tĂ© capitaliste.
Sâenfermer dans un bunker peut mĂȘme devenir le seul moyen de survivre. Ce qui rĂ©vĂšle les inĂ©galitĂ©s sociales. Dans Forster vous ĂȘtes mort !, une nouvelle de Philip K. Dick publiĂ©e en 1955, seules les familles les plus riches peuvent acheter un bunker antiatomique sophistiquĂ© qui peut permettre de faire face Ă une guerre nuclĂ©aire. Dans Le Transperceneige, câest un train qui protĂšge de la congĂ©lation de lâextĂ©rieur. Ce vĂ©hicule blindĂ© reproduit les hiĂ©rarchies sociales. Les pauvres du bout du train croupissent dans des wagons surpeuplĂ©s. Les soldats et les classes supĂ©rieures qui surveillent et encadrent les pauvres pour les chefs du train vivent dans le confort.
Soleil vert Ă©voque une hiĂ©rarchie entre les classes sociales qui mĂšne la sociĂ©tĂ© Ă son auto-destruction. « Car lâexploitation forcenĂ©e des faibles par les forts sâapparente Ă une forme mĂ©taphorique de cannibalisme, privant le prolĂ©tariat ou des hordes de prĂ©caires dâune vie au-delĂ de la survie⊠pour la prĂ©servation du mode de vie et des pouvoirs de la classe dominante », analyse Ariel Kyrou.
Plusieurs causes peuvent conduire Ă la fin du monde. L’apocalypse nuclĂ©aire et la troisiĂšme guerre mondiale sont Ă©voquĂ©s dans La JetĂ©e de Chris Marker, le roman Silo ou le film dâanimation japonais Akira. Le changement climatique et lâĂ©puisement des ressources deviennent les causes de la fin du monde dans les romans de J.G.Ballard. Dâautres romans Ă©voquent une fin du monde aux causes Ă©cologiques. Le Ciel brĂ»lant de minuit Ă©voque la disparition de la couche dâozone. Dans Mars la nuit, Kim Stanley Robinson dĂ©crit des paysages dĂ©vastĂ©s par les eaux et les tempĂȘtes. Venise sous les eaux Ă©voque Ă©galement une catastrophe naturelle. Ces romans de science-fiction anticipent la montĂ©e des tempĂ©ratures, la multiplication des tempĂȘtes et des inondations.
Sociétés futures
Lâintelligence artificielle (IA) semble pleine de promesses. Des robots doivent accomplir des tĂąches ingrates Ă la place des humains. Le progrĂšs technologique semble accompagner le progrĂšs social. Le transhumanisme et les cyborgs peuvent Ă©galement dĂ©cupler les capacitĂ©s des individus. Cependant, il existe une face plus sombre qui Ă©voque lâemprise des machines sur la vie humaine. Le film Matrix Ă©voque le rĂšgne dâordinateurs qui pilotent les imaginaires pour imposer leur domination sur lâhumanitĂ©.
« Une hallucination consensuelle vĂ©cue quotidiennement en toute lĂ©galitĂ© par des dizaines de millions dâopĂ©rateurs dans tous les pays », annonce William Gibson dĂšs 1984. Le Big Data et le cyberespace peuvent sâapparenter Ă la matrice. LâIA sâimpose sur le tĂ©lĂ©phone mobile, au bureau et mĂȘme Ă la maison avec les enceintes connectĂ©es. Le monde numĂ©rique ne cesse dâĂ©tendre son emprise dans nos vies quotidiennes. « Et câest justement cette superpuissance trop abstraite, malgrĂ© son cĂŽtĂ© punk, qui bloque notre dĂ©sir de rĂ©volte face Ă elle », observe Ariel Kyrou.
Dans le film Her (2013), le personnage jouĂ© par Joaquin Phoenix tombe amoureux dâun algorithme sophistiquĂ© programmĂ© pour satisfaire cet homme et qui Ă©volue au fur et Ă mesure des interactions avec lui. Ce qui Ă©voque la dĂ©pendance des individus Ă lâĂ©gard des produits connectĂ©s. Les algorithmes ne nous contredisent jamais et nous caressent dans le sens du poil.
Les extraterrestres sont perçus comme des Ă©trangers qui menacent les terriens. La sĂ©rie V ou le film Independance Day alimentent cette imaginaire dâextraterrestres hostiles. Cet imaginaire dâune invasion de la terre par dâautres crĂ©atures rejoint le survivalisme, et peut mĂȘme vĂ©hiculer des idĂ©es racistes. Le spectateur sâidentifie aux humains qui prennent les armes pour combattre ces Ă©trangers forcĂ©ment dangereux. « Bien sĂ»r, cet Ă©tranger radical nây est jamais prĂ©sentĂ© sous la figure du migrant pauvre et dĂ©sespĂ©rĂ©, de lâexilĂ© qui serait prĂȘt Ă mettre la main Ă la pĂąte, mais sous celle du monstre hideux et vindicatif dont la seule ambition serait de nous dĂ©truire », observe Ariel Kyrou.
Au contraire, le film District 9 (2009) sâappuie sur cette figure de lâextraterrestre pour attaquer la sĂ©grĂ©gation raciale. Il se situe dans la rĂ©gion de Johannesburg, en Afrique du Sud. Les extraterrestres sont parquĂ©s dans des bidonvilles sordides. Ils sont stigmatisĂ©s comme les Noirs au temps de lâapartheid. Ils sont exploitĂ©s par une entreprise qui cherche Ă sâaccaparer et Ă maĂźtriser leur armement.
Yannick Rumpala estime que les fictions de fin du monde permettent Ă©galement dâimaginer dâautres futurs. Elles permettent dâobserver les dangers Ă©cologiques et les Ă©volutions des sociĂ©tĂ©s pour proposer de nouvelles perspectives. « Car les fictions de fin du monde, ou plutĂŽt de fins de notre monde, nous permettent de travailler nos peurs, peut-ĂȘtre mĂȘme de les convertir en actions politiques, en espoirs et en pistes pour dâautres façons de vivre, autant au niveau des individus et de leurs communautĂ©s que pour nos sociĂ©tĂ©s », souligne Ariel Kyrou. Les fictions post-apocalyptiques anticipent le pire, mais elles ouvrent aussi des voies pour sâen extraire.
Dystopies et utopies
Les visions du futur Ă©voluent avec le rapport Ă la technologie. Toute une tradition de la science-fiction insiste sur des solutions Ă la catastrophe Ă©cologiste qui passent par le dĂ©veloppement de la technologie. Cette littĂ©rature semble rejoindre le capitalisme vert des multinationales qui investissent dans les nouvelles technologies et les Ă©nergies renouvelables. Mais une littĂ©rature de science-fiction plus sombre Ă©voque la surveillance de masse favorisĂ©e par ces nouvelles technologies. Le Meilleur des mondes (1932) dâAldous Huxley et 1984 (1949) de George Orwell restent les deux grands classiques du genre.
La Servante Ă©carlate, de Margaret Atwood, Ă©voque une dictature qui enferme les femmes et les subalternes dans un rĂŽle prĂ©cis de soumission. « Dans une terre elle aussi dĂ©vastĂ©e, devenue toxique et en proie Ă la stĂ©rilitĂ©, La Servante Ă©carlate alerte par sa dystopie tout aussi radicale dâune sociĂ©tĂ© totalitaire, hiĂ©rarchisĂ©e selon la caricature patriarcale dâune dictature judĂ©o-chrĂ©tienne », rĂ©sume Ariel Kyrou.
Les dystopies alertent sur un monde qui affaiblit les rĂ©sistances de lâĂȘtre humain, face Ă la dictature, la corruption et la dĂ©liquescence morale. MĂȘme si des personnages de ces romans refusent d’accepter lâordre existant. « TrĂšs classiquement, leurs hĂ©ros sont des ĂȘtres plein dâhumanitĂ©, de doutes et de dĂ©sespoir face Ă une sociĂ©tĂ© invivable, qui transforme leur monde en une prison des corps et de lâesprit », souligne Ariel Kyrou.
La science-fiction peut rejoindre lâutopie pour imaginer un futur souhaitable. La revue Multitudes, proche des idĂ©es de Toni Negri, entend sâappuyer sur la catastrophe Ă©cologique et sur la crise du capitalisme pour dĂ©velopper un projet de sociĂ©tĂ© qui sâarticule autour du revenu universel dâexistence. Le livre collectif Au bal des actifs imagine lâĂ©volution du monde du travail. Une approche pessimiste Ă©voque la prĂ©carisation gĂ©nĂ©ralisĂ©e, la transformation des humains en machines, lâemprise du numĂ©rique et des managers hyper performants.
Une autre approche vise Ă rĂ©inventer le travail. « Loin de la crĂ©ation sur commande destinĂ©e Ă maximiser le profit des actionnaires, nous visions une crĂ©ation collective, entrelacĂ©e, oĂč tous les ouvriers apprenaient quelque chose en le faisant avec dâautres qui leur enseignaient », imagine Alain Damasio. Une nouvelle de Norbert Merjagnan Ă©voque le revenu universel qui permet de se loger, de se nourrir et de choisir librement son mode de vie. Pour Kim Stanley Robinson, les coopĂ©ratives doivent favoriser la dĂ©mocratie dans les entreprises.
Ursula Le Guin, dans son roman Les DĂ©possĂ©dĂ©s, oppose deux planĂštes avec des systĂšmes politiques opposĂ©s. Urras impose un fĂ©odalisme capitaliste. Au contraire, Anarres propose un fonctionnement libertaire. « Savoir que cela existe, savoir quâil y a une sociĂ©tĂ© sans gouvernement, sans police, sans exploitation Ă©conomique, quâils ne peuvent plus dire que ce nâest quâun mirage, un rĂȘve dâidĂ©aliste », lance Ursula Le Guin.
Politique et science-fiction
Le livre dâAriel Kyrou permet de prendre au sĂ©rieux la science-fiction. Ce genre reste souvent associĂ© Ă un monde imaginaire Ă©loignĂ© de la rĂ©alitĂ©. Pourtant, la science-fiction soulĂšve des questions politiques et sociales centrales. LâĂ©crivain Alain Damasio, dans sa « Volte-face », souligne les apports du livre dâAriel Kyrou. Il montre les deux faces de la science-fiction. Elle propose un imaginaire alternatif et utopique. Mais elle peut Ă©galement se centrer sur les risques de catastrophe. La fiction post-apocalyptique peut rejoindre une idĂ©ologie conservatrice et survivaliste. Ce qui rejoint la critique de la thĂ©orie de lâeffondrement et de la collapsologie.
Le rapport Ă la technologie semble Ă©galement rĂ©vĂ©lateur. De nombreuses Ćuvres de science-fiction sâinscrivent dans un optimisme technologique. Le progrĂšs scientifique doit permettre dâapporter la rĂ©ponse Ă tous les problĂšmes Ă©cologiques et sociaux. Inversement, le courant cyberpunk, incarnĂ© par Philip K. Dick, pointe les dangers de lâemprise de la technologie sur nos vies quotidiennes. Le livre volumineux dâAriel Kyrou permet de se plonger dans tous ces dĂ©bats de maniĂšre accessible et ludique. Il montre comment la science-fiction permet de rĂ©flĂ©chir sur les sociĂ©tĂ©s modernes. NĂ©anmoins, il Ă©voque beaucoup de sujets sans vraiment en embrasser aucun en profondeur. En revanche, cette somme exhaustive ouvre de nombreuses pistes de rĂ©flexions.
Dans le sillage de Yannick Rumpala, Ariel Kyrou se penche sur les futurs alternatifs qui proposent de sortir de la civilisation marchande. Mais plutĂŽt que dâapprofondir le sujet avec une analyse approfondie sur les nuances de cette littĂ©rature, Ariel Kyrou semble se contenter de refourguer sa camelote politique. Câest Ă©videmment dans sa dĂ©fense du nĂ©grisme que le livre dâAriel Kyrou reste le plus contestable sur le plan politique. Mais il a le mĂ©rite dâexposer son projet de sociĂ©tĂ©, ce qui permet dâen pointer les limites.
Le revenu universel dâexistence reste le socle de ce projet de sociĂ©tĂ©. Mais il nâest jamais question dâabolition de lâexploitation et du travail. Cette sociĂ©tĂ© future accepte les hiĂ©rarchies entre les individus et les inĂ©galitĂ©s selon le statut professionnel et le niveau de revenus. Lâautogestion du capital semble Ă©galement idĂ©alisĂ©e. Les coopĂ©ratives nâempĂȘchent pas la logique marchande, la recherche du profit et lâaliĂ©nation du travail. De mĂȘme, Ariel Kyrou prĂ©fĂšre les monnaies alternatives plutĂŽt que lâabolition de lâargent Ă travers la gratuitĂ©.
Ariel Kyrou conserve Ă©galement une vision trĂšs optimiste de lâutopie futuriste. Contrairement Ă Ursula Le Guin, il nâĂ©voque pas les difficultĂ©s et les contradictions dans la mise en place dâune sociĂ©tĂ© nouvelle. Il ne semble pas interroger les limites de ses propositions qui deviennent des certitudes douteuses. NĂ©anmoins, malgrĂ© les limites de son courant politique, Ariel Kyrou explore la dimension politique des imaginaires de science-fiction. Son livre permet de se rĂ©approprier un genre encore dĂ©nigrĂ© pour lui donner toute sa pertinence.
Source : Ariel Kyrou, Dans les imaginaires du futur. Entre fins du monde, IA, virus et exploration spatiale, ActuSF, 2020
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Radio : Ariel Kyrou : dans lâimaginaire du futur, Ă©mission diffusĂ©e sur France Culture le 5 mars 2021
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Radio : Ariel Kyrou : « Demain, nous serons furtifs », émission diffusée sur Radio Nova le 26 novembre 2020
Radio : C’est plus que de la SF #50 Les Imaginaires du Futur – Ariel Kyrou, podcast C’est plus que de la SF mis en ligne le 18 janvier 2021
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Blaise Mao, Ariel Kyrou : « MĂȘme dans les pires situations, la science-fiction ouvre le champ des possibles », publiĂ© sur le site du magazine Usbeck & Rica le 18 octobre 2020
Laurent Courau, Ariel Kyrou : « Dans les imaginaires du futur », publié sur le site La Spirale.org le 13 mars 2021
Interview dâAriel Kyrou, publiĂ© sur le site Les Chroniques du Chroniqueur le 30 avril 2021
Laurent Diouf, Dans les imaginaires du futur avec Ariel Kyrou, publié sur le site Makery le 10 mai 2021
Le PrĂ©fet maritime, Kyrou futurologue, publiĂ© sur L’Alamblog le 9 octobre 2020
Lorsque la réalité dépasse la science-fiction, publié sur le Bla Bla Blog le 6 janvier 2021
Cartouches (62), publiées sur le site de la revue Ballast le 1er mars 2021
Alaric, Note de lecture publiée sur le site Emaginarock le 7 avril 2021
Hugues, Note de lecture publiée sur Charybde 27 : le Blog le 26 novembre 2020
Laurent Testot, Note de lecture publiĂ©e dans le magazine Sciences Humaines N° 333 – FĂ©vrier 2021
Articles d’Ariel Kyrou publiĂ©s dans le portail Cairn
Source: Zones-subversives.com