Octobre 25, 2020
Par Les Enrages
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C’est quasiment toutes les semaines et chaque jour sur les réseaux commerciaux dits “sociaux” que l’on nous fait débouler à l’antenne, un nouveau freluquet “écolo”.

Vous savez, ce sont ces gens qui s’expriment toujours dans un français impeccable, qui viennent le plus souvent de familles aisées, petites bourgeoises voire même parfois bourgeoises, qui nous assomment de prêches tous plus ridicules les uns que les autres.

Ils affirment, en prenant un air grave et concerné, qu’ils veulent “sauver la planète” ou “sauver le climat”.

Jamais ils ne parlent, bien évidemment, de l’émancipation du travail. Car le travail, c’est toujours bon pour les autres.

Ainsi, ils s’expriment depuis un pays qui compte moins de 1% de la population mondiale, depuis des cercles sociaux minuscules au sein desquels ils se bourrent le mou entre eux toute la journée et affirment, sans ressentir la moindre honte à déblatérer et empiler toutes les énormités dégueulées, qu’ils veulent “sauver la planète”.

Comme si un minuscule pays comme la France pouvait engager quoique ce soit pour la “planète” ou le “climat” face à des empires qui, disons-le honnêtement, se contrefoutent objectivement de toute protection du biotope commun.

Et bien évidemment, vous trouverez toujours une bonne part de la petite bourgeoisie encombrant les plateaux télé, radio ou les réseaux marchands dits “sociaux” pour leur tendre le micro, en prenant, eux aussi, un air grave et concerné par la question.

Sont-ce des fous? Des éberlués? Des cinglés sincères? Non, ce sont des petits bourgeois qui possèdent tous dans leur pensée frelatée, une dimension réactionnaire avec la décroissance qu’ils se disent de “gauche” ou de droite.

L’écologisme politique est un kyste de la Réaction installé au cœur de la gauche, c’est un moyen pour tous ces sous-fifres de maintenir en place une société au sein de laquelle les riches se prélassent dans leurs hôtels, restaurants, marinas et villes côtières semi-privatisées, une société où les petits bourgeois courent après le “mode de vie” des bourgeois et se proposent tous d’administrer la bonne société capitaliste d’une façon un peu différente, pourvu que la condition principale soit respectée:

Jamais, oh non jamais, les petits bourgeois ne devront participer à la production. Eux, ils sont au dessus, sous la bourgeoisie mais au dessus de la grande masse de travailleurs, qu’ils soient employés ou pas à un instant T. Les petits bourgeois réfléchissent le monde et la société comme si pour l’éternité, ce serait aux mêmes de se taper le sale boulot. Eux, ils s’imaginent indispensables, ils pensent sincèrement, comme des prêtres creux, avoir des choses à apporter à ceux d’en bas. Ils se proposent d’ailleurs d’en devenir régulièrement des professeurs.

TOUT ce qui leur importe, c’est de continuer à s’éclater dans leurs super jobs créatifs dans la Com’, l’art, la culture, l’information, le journalisme, l’éducation, professions dont ils pensent être la norme sociale car étant celle qui les entoure en permanence.

TOUS entendent parler à notre place et s’imaginent que tout le monde boit leurs paroles de freluquets, de petits marquis du capitalisme.

Il est d’ailleurs notable de constater que pendant les terribles événements du Gilet, tous les petits bourgeois de télé et de radio se soient tous mis à augmenter leur flot verbal, ils se sont tous mis à parler plus rapidement.

En réalité, c’est la Trouille qui les a poussés à parler plus vite, comme pour mieux revendiquer leur ascendant intellectuel sur le reste de la société, comme pour mieux conjurer toute révolte conséquente. C’est aussi pour cela qu’ils se sont tous mis à se pencher sur le berceau des andouilles politiques en Jaune. Tout le monde a vu en temps réel, se mettre en place une société vichyste à la télé. Où personne n’a été capable ou presque, de s’opposer frontalement à cette contre-révolution catholique.

Tout le monde a bien vu les nombreuses jonctions entre des écolos et cette contre-révolution d’extrême droite.

C’est là qu’on a bien compris que les écolos, le plus souvent, sont des cathos mal embouchés. Se battre pour Mère Patrie ou Mère Nature, au fond, quelle différence? Les deux sont interclassistes. Les deux naturalisent la société marchande. Les deux pensent pour toujours nos sociétés comme des sociétés d’exploitation. Il n’existe pas plus anti-écologique que le capitalisme. Le capitalisme produit quotidiennement pour détruire et détruit pour construire. Chaque jour. Il y a des millions d’emplois qui sont totalement inutiles à la société et qui n’existent que pour le bon plaisir des plus riches et des gens aisés. L’Etat donne jusqu’à 7000 balles à des cadres qui gagnent déjà des milliers d’euros par mois, pour acheter des voitures électriques. Avec l’écologie comme avec le capitalisme, l’Etat prend aux pauvres pour donner aux riches!

Ne vous laissez jamais embobiner par tous ces gens dont on barbouille les écrans et qui prennent un air supérieur et grave, comme si nous étions, nous, en bas, des ânes bâtés et que eux seuls sauraient ce qui est bon pour nous.

C’est aussi pour cela que le milieu militant actuel, composé ultra majoritairement de rejetons de petits bourgeois, est le pire endroit pour se politiser actuellement.

Tout ce que ces gens ont à nous apprendre et à nous répéter comme des sermons sans fin, c’est de nous expliquer que ce sont toujours les mêmes qui se taperont le sale boulot.

Les petits bourgeois sont des millions en France, tout comme les bourgeois.

Vous ne détestez pas la Radio ou la Télévision ou même encore les réseaux commerciaux dits “sociaux”, non, car il n’est pas possible de détester de simples technologies.

Ce que vous détestez, c’est l’âme petite bourgeoise que l’on rencontre absolument partout sur ces médias. Vous n’êtes ni radiophobe, ni téléphobe mais petitsbourgeoisphobes.

La Réaction n’est pas seulement située à droite.

Car une bonne part de la gauche, qui sont quasiment tous, non pas des bourgeois comme à droite mais des petits bourgeois, sont issus des couches privilégiées et catholiques.

Une fois qu’on a compris le sketch de la droite catho planplan, il faut absolument comprendre celui de la gauche catho gnangnan.

Alors certes, ils penchent vers la gauche, vers une société un peu moins injuste mais ils sont pilotés eux aussi par l’idéologie catholique, qui entend maintenir une société très inégalitaire, très verticale et surtout, qui entend maintenir toujours les mêmes sur le sale boulot.

Car la plupart de ceux qui animent la gauche catho gnangnan sont dans la Com’, la Culture, la Pub, l’éducation, etc,… et n’entendent en aucun cas faire le sale boulot, celui qui est réservé à la grande masse des travailleurs.

Après la lame fasciste et ultra réactionnaire du Gilet, qui a mis en mouvement les masses les plus arriérées, aliénées et religieuses du pays, une part de la bourgeoisie et de la petite bourgeoisie ont voté écolo aux municipales. Oh grand jamais ils ne voteront pour une vraie gauche radicale, non, le maximum qu’ils puissent faire après les terribles événements du Gilet, c’est de voter écolo.

Il n’y a pas plus anti-écologique qu’un système capitaliste. Chaque jour, des millions de travailleurs se déplacent inutilement pour aller occuper des postes inutiles et/ou au service des riches, des bourgeois mais aussi des petits bourgeois. Quand les écolos réfléchissent à la société, ils vivent tellement dans leurs bulles sociales qu’ils pensent que tout le monde s’éclate dans ses super jobs dans la Com’ et la Culture. C’est le même phénomène que l’on rencontre chez la petite droite arriérée de province, cette petite droite qui vote à droite et qui n’a pas les moyens de voter à droite. Ils vivent tellement dans des cercles sociaux étanches qu’ils s’imaginent que leur entourage est la norme.

La bourgeoisie et la petite bourgeoisie, pour une part, après la catastrophe politique produite par ces abrutis de gilous, se sentent un peu merdeux, se sentent un peu honteux.

Alors une part ont voté écolo. Comme pour mieux défendre cette société en l’état, de service aux riches et aux petits bourgeois.

Voilà pourquoi il ne faut surtout pas laisser les régionales à leur date initiale. Il faut absolument reporter ces élections APRES les présidentielles car les écolos, illusionnés par leurs bons résultats aux municipales, qui sont boudées par près d’un français sur deux, pourraient se sentir pousser des ailes et faire gagner une fois de plus la droite.

L’écologisme est un kyste de la Réaction installé au cœur de la gauche. Une fois que vous aurez compris que la droite catho planplan, ce sont les pires, il faudra également réaliser que la gauche catho gnangnan sont eux aussi, des ennemis fondamentaux de l’émancipation du travail et de l’Egalité entre tous les individus.

Les écolos ne sont pas exactement les mêmes saloperies politiques que la droite réactionnaire classique mais pourtant, ce sont tout autant les ennemis irréductibles de la grande masse des travailleurs, qu’ils soient en poste à un instant T ou pas.

Aucun précaire, aucun employé, aucun ouvrier ne droit participer à des manifestations ou “luttes” écolos.  Ils nous rejouent en permanence la partition des “petits contre les gros” alors que le plus souvent, les “petits” en question sont également des patrons proposant, souvent, des conditions salariales bien pires que celles que proposent les moyens et les gros.

Cela fait maintenant plusieurs décennies pour les écolos et quinze ans pour l’ultra gauche, que ces gens embrigadent des précaires pour lutter pour un triton, pour le climat, contre un barrage, contre un center parc, contre une autoroute, etc, et cela fait à peu près la même période que les précaires n’obtiennent plus rien.

La plupart des “luttes” écolo sont imaginées et déclenchées par des petits bourgeois, par des rejetons des fameuses “classes moyennes” et qu’ils emmènent avec eux des milliers de précaires.

Ils considèrent que tout le monde aurait les mêmes intérêts mais en réalité, les précaires n’ont pas les mêmes intérêts que les écolos y compris d’ultra gauche.

Les précaires doivent au contraire cesser d’aller rejoindre cette extrême gauche écolo débile, qui nous prend tous pour des cons.

Quand on est précaire, on doit lutter avec d’autres précaires et en France, on en compte des millions et des millions. Il y a plus de dix millions de précaires en France, sans doute même bien d’avantage.

Au lieu de nous faire lutter dans des trucs totalement stériles (péter des abris bus Decaux pour le plus grand bonheur de… Decaux, etc,…), ils sont incapables d’imaginer ce que c’est vraiment la précarité. L’écologisme, de gauche, est un kyste de la Réaction logé au cœur de la gauche.

La gauche a tellement laissé tomber les précaires que c’est l’extrême droite qui est parvenue à obtenir, des miettes certes, mais obtenir quelque chose là où une lutte pour un triton ou contre un barrage ne nous apporte rien, à nous, les millions et les millions de précaires, c’est une honte!

Nous disposons de tous les moyens logistiques, numériques, pour créer un collectif gigantesque composé de millions et de millions de précaires. Nous sommes en capacité de nous doter d’organisations parfaitement horizontales plaçant à notre tête des représentants tournants, sérieux, solides, ne se situant pas dans le gauchisme et/ou l’excès, au but de réclamer cinq ou six revendications CONCRETES, immédiates, en faveur des millions de précaires et faire en sorte que l’on vive mieux.

Car en politique, tout est représentation des rapports de force matériels de la société. Plus de dix millions de précaires, c’est une vraie force politique. Si nous parvenions à monter un collectif fort de trois millions de précaires parlant au nom de plus de dix millions de précaires, alors le gouvernement n’aurait d’autre choix que de s’assoir à la table de négociations. Car les précaires ne sont ni une force du Capital, ni une force à proprement parler du Travail. Même si les précaires sont pour beaucoup à travailler, on est sur des situations mouvantes qui ne permettent pas d’avoir de gros syndicats avec nous, même s’il existe une CGT chômeurs, les précaires sont rarement pris au sérieux. Et pourtant, les précaires existent! Par millions. Jamais aucun précaire ne devra rejoindre les appels de mobilisation de l’extrême gauche demeurée française, y compris sous poncho libertaire, car elle s’est liquidée avec sa jonction avec l’extrême droite. Ils ne le réalisent même pas qu’ils se sont tous liquidés politiquement ces ordures néo-mao!

Plus un seul précaire dans une manifestation à l’appel des cathos de Sud Solidaires et du syndicat de droite lepénisée FO qui eux aussi, ont embrayé très massivement dans ce mouvement d’extrême droite jaune patronal.

Quand la plupart des précaires comprendront que les affrontements avec les CRS sans revendications concrètes derrière, ça ne sert à rien, alors il existera un espace politique pour nous doter d’une force sociale de pression sur le gouvernement. En occupant massivement les CAF et les Pôle Emploi par exemple et en ne partant que lorsque la plupart de nos revendications seraient entendues.

Voilà pourquoi il ne faut plus aller lutter avec les gauchistes. Les gauchistes et les écolos sont là pour faire de l’agitation sans lendemain. Ils sont pour beaucoup réacs et issus de milieux privilégiés ou qui sont pas à plaindre. Aucun précaire ne doit aller lutter avec ces gens. Les précaires doivent lutter pour eux mêmes, dans un collectif national structuré pour chaque département, avec une démocratie interne solide, et là oui, nous sommes en capacité d’obtenir des choses CONCRETES.

Les écolos rêvent de pauvreté pour tous, nous, on rêve de dignité, d’Egalité et de Liberté pour tous. La précarité touche prioritairement les femmes, les jeunes, un pauvre sur deux a moins de 30 ans. C’est par des revendications EGALITAIRES, SERIEUSES, ATTEIGNABLES, INDISCUTABLES, que l’on peut gagner pour tout simplement, vivre mieux.

Stop les luttes gauchistes et écolos, luttons pour nous-même, luttons pour l’égalité hommes-femmes, luttons pour la dignité, pour la Liberté et là, nous avons des chances de GAGNER!

Le vote écolo, c’est un autre moyen de voter à droite en sauvant sa bonne conscience. Les écolos sont tout autant dangereux que Rassemblement National, qui lui aussi s’est mis à l’écologie, une écologie passéiste et localiste car les écolos prétendent parler au nom de tous depuis leurs cercles de petits connards bien nés, tout en se disant de “gauche”.

Ils jouent en permanence sur le catastrophisme pour mieux pouvoir déblatérer leurs messes antisociales et anti-ouvrières.

Les écolos, qu’ils soient libéraux ou réactionnaires, sont une nouvelle manière d’implanter une idéologie bourgeoise et petite bourgeoise en jouant quasi exclusivement sur la peur et l’ignorance, à la manière de ces cinglés qui annonçaient la fin du monde en l’an mil à des ignares.

Plus un seul précaire dans les “luttes” écolos qui sont interclassistes, antisociales, sans aucune portée conséquente, un énorme foutage de gueule, une nouvelle façon d’aller à la messe!

Ecologisme d’entreprise ou écologisme politique, un nid de réactionnaires!

N’en déplaise à Nicolas Hulot, ce n’est pas aux travailleurs de payer la crise écologique! Les mesures réactionnaires produisent de la pensée réactionnaire. La taxe carburant de Hulot à l’origine d’une tentative de putsch de la Réaction française avec le Gilet, on voit bien que de quelque bord que ce soit, la Réaction joue pour la Réaction.

Ceux qui entendent faire payer à ceux qui n’ont d’autre choix que de prendre leur bagnole sont des réactionnaires, ils “punissent” de façon fiévreuse, religieuse, injuste, barge une situation subie à 100% par ceux qui passent leur vie à payer des factures.

Europe Ecologie est le parti le plus détesté de France, pas un seul vote pour les écolos, jamais! Ne jamais participer à des rencontres “écolos” ou des festivals écolos. JAMAIS!

Les écolos, c’est le retour du curé en habits de gauche, du balais les cradoliques vert blême!




Source: Lesenrages-antifa.fr