Gramsci reste un intellectuel souvent citĂ© qui a influencĂ© des intellectuels et des mouvements politiques. Mais peu se sont plongĂ© dans ses Ă©crits complexes et foisonnants. L’intellectuel communiste propose des pistes pour une stratĂ©gie de transformation sociale.
DĂ©sormais, Antonio Gramsci est devenu une figure intellectuelle incontournable. Ce journaliste marxiste participe Ă la vague rĂ©volutionnaire qui secoue lâItalie en 1919-1920. Il devient un dirigeant du PCI (Parti communiste italien). En 1926, il est emprisonnĂ© jusquâĂ sa mort en 1937. Il rĂ©dige ses fameux Cahiers de prison. Il devient le symbole de la rĂ©sistance communiste au fascisme.
Les textes dâAntonio Gramsci sont redĂ©couverts dans les annĂ©es 1970. Chaque courant politique sâapproprie ses textes. Les intellectuels insistent sur le « front culturel » dans la lutte des classes et le concept dâhĂ©gĂ©monie se popularise. Les rĂ©formistes privilĂ©gient « la guerre de position » et lâintĂ©gration aux institutions plutĂŽt que la « guerre de mouvement ». En 1972, câest sous la figure dâAntonio Gramsci que François Mitterrand justifie sa stratĂ©gie dâunion de la gauche. MĂȘme lâextrĂȘme-droite, avec Alain de Benoist, reprend Ă son compte la thĂ©orie du « pouvoir culturel ».
A partir des annĂ©es 1980, la France subit la rĂ©action intellectuelle de lâantitotalitarisme qui vise Ă discrĂ©diter sans nuance toute la pensĂ©e marxiste. Mais Antonio Gramsci devient une rĂ©fĂ©rence en sciences sociales dans les milieux universitaires anglo-saxons. Stuart Hall sâappuie sur les outils conceptuels gramsciens pour crĂ©er les Ă©tudes culturelles. Antonio Gramsci influence Ă©galement le domaine des Ă©tudes subalternes et mĂȘme la discipline des relations internationales avec Robert Cox. En AmĂ©rique latine, les analyses dâAntonio Gramsci sont Ă©galement influentes.
En France, le penseur italien fait un retour fracassant dans les annĂ©es 2010. Lâinfluence de Gramsci dĂ©passe largement le monde acadĂ©mique. La gauche de François Ruffin souligne lâimportance de la « bataille des idĂ©es » face aux prĂ©jugĂ©s nĂ©olibĂ©raux. La « dĂ©mocratie radicale », thĂ©orisĂ©e par les philosophes Ernesto Laclau et Chantal Mouffe, influence la crĂ©ation de la France insoumise comme de Podemos en Espagne. Mais la pensĂ©e de Gramsci est souvent rĂ©duite Ă une sĂ©rie de formules creuses. Les universitaires George Hoare et Nathan Sperber proposent une Introduction Ă Antonio Gramsci.
Théoricien communiste
Antonio Gramsci nâest pas un universitaire. Câest avant tout un militant communiste et un journaliste. Ses Ă©crits sâinscrivent dans une rĂ©flexion stratĂ©gique. La thĂ©orie doit accompagner la pratique et lâintervention politique. Antonio Gramsci naĂźt en 1891 en Sardaigne. Il subit la misĂšre et la maladie. Il entre Ă lâUniversitĂ© de Turin en 1911. Il adhĂšre au Parti socialiste italien (PSI) en 1912. A partir de 1915, il Ă©crit dans des journaux socialistes. Il est Ă©galement critique théùtral pour relier la culture et la politique. Il dĂ©veloppe un talent pour le dĂ©bat dâidĂ©es et la polĂ©mique.
La rĂ©volution russe de 1917 rĂ©vĂšle lâimportance de la volontĂ© sociale et collective. Ce qui relativise le dĂ©terminisme Ă©conomique. AprĂšs la rĂ©volution spartakiste en Allemagne, lâItalie rentre en Ă©bullition en 1919 avec le biennio rosso. Les ouvriers et les ouvriĂšres font grĂšve, occupent leurs usines et veulent diriger la production eux-mĂȘmes. Des conseils ouvriers permettent une auto-organisation en dehors des partis et des syndicats. Gramsci Ă©crit dans LâOrdine Nuovo, qui se prĂ©sente comme le journal des conseils en lutte. Mais les Ă©lites industrielles du Nord parviennent Ă Ă©craser cette rĂ©volte sociale qui se cantonne aux usines de Turin et Milan.
En 1921, Amadeo Bordigua crĂ©e le PCI. Il reste sur une ligne puriste et son dĂ©terminisme Ă©conomique dĂ©bouche vers lâinaction. En 1924, une nouvelle direction sâimpose Ă la tĂȘte du PCI. Mais ce parti ne prend pas en compte la menace fasciste. Gramsci Ă©crit ses Cahiers de prison Ă partir de 1929. Mais ses Ă©crits subissent la censure et sâapparentent davantage Ă des fragments quâĂ une Ćuvre cohĂ©rente.
Antonio Gramsci accorde une importance centrale Ă la culture. Il se penche sur les productions culturelles des Ă©lites avec les arts, la littĂ©rature ou la philosophie. Mais il sâintĂ©resse Ă©galement Ă la culture populaire des subalternes.
Gramsci Ă©voque le rĂŽle des intellectuels et de la classe dâencadrement. Ils forment une catĂ©gorie sociale qui se distingue des autres classes sociales. Mais Gramsci attaque lâidĂ©e selon laquelle les intellectuels expriment une pensĂ©e pure et indĂ©pendante. Il sâoppose au marxisme vulgaire qui considĂšre la vie intellectuelle comme un simple reflet de lâĂ©conomie. Le monde des idĂ©es reste traversĂ© par des luttes et des conflits.
Les intellectuels organiques accompagnent une classe sociale Ă©mergente, la bourgeoisie ou le prolĂ©tariat. Ils deviennent les vĂ©ritables organisateurs de la sociĂ©tĂ©. Les intellectuels traditionnels dĂ©fendent lâordre existant, Ă lâimage des hauts fonctionnaires mais aussi des petits bureaucrates locaux. Lâintellectuel organique prolĂ©tarien nâest pas un simple thĂ©oricien mais surtout un organisateur pratique. Il lutte par le verbe mais aussi par lâaction.
Stratégie politique
Antonio Gramsci reste un penseur de la stratĂ©gie politique. Il sâinspire Ă©videmment de Karl Marx, mais aussi de Nicolas Machiavel. Gramsci thĂ©orise la politique dans un contexte de bouillonnement contestataire. La rĂ©volution sociale semble imminente.
Gramsci distingue la sociĂ©tĂ© civile de la sociĂ©tĂ© politique. La sociĂ©tĂ© civile reste traversĂ©e par les luttes sociales et intellectuelles entre les diffĂ©rents groupes sociaux. La sociĂ©tĂ© civile repose sur le dĂ©bat et la contradiction tandis que la sociĂ©tĂ© politique sâappuie sur la contrainte et la domination. Lâexercice de la force peut ĂȘtre de nature militaire, policiĂšre ou juridique-administrative. LâEtat maintient sa domination Ă travers un appareil bureaucratique, mais aussi Ă travers le consentement des gouvernĂ©s. Gramsci tente surtout de penser le changement social. La guerre de mouvement sâapparente Ă une rĂ©volte spontanĂ©e et Ă une « attaque frontale ». La guerre de position, dans un cadre dĂ©mocratique, passe par les luttes culturelles et idĂ©ologiques.
Gramsci dĂ©finit le parti comme le reprĂ©sentant et lâorganisateur dâune classe sociale. Au XXe siĂšcle, le systĂšme social en Occident repose sur une sociĂ©tĂ© civile organisĂ©e en intĂ©rĂȘts constituĂ©s. Gramsci tente de penser le rĂŽle du parti communiste. Il le dĂ©finit comme le « Prince moderne », en rĂ©fĂ©rence Ă Machiavel. Ce nâest plus un individu mais un organisme social qui devient le Prince. Le parti doit crĂ©er une alliance entre diffĂ©rents groupes sociaux pour conduire la rĂ©volution prolĂ©tarienne.
« Le prolĂ©tariat peut devenir la classe dirigeante et dominante dans la mesure oĂč il pourra crĂ©er un systĂšme dâalliances de classes qui lui permettra de mobiliser la majoritĂ© de la population laborieuse contre le capitalisme et contre lâEtat bourgeois », propose Gramsci. Il dĂ©fend une stratĂ©gie dâalliance entre la classe ouvriĂšre italienne du Nord industriel et les masses rurales du Sud. Ensuite, le parti communiste doit remplacer lâEtat bourgeois. Gramsci dĂ©fend le modĂšle hiĂ©rarchisĂ©e entre les intellectuels dirigeants et les masses de militants.
Gramsci critique les Ă©cueils des diffĂ©rentes stratĂ©gies rĂ©volutionnaires. Une vision dĂ©terministe considĂšre la rĂ©volution prolĂ©tarienne comme inscrite dans les lois de lâHistoire. Lâeffondrement du capitalisme doit inĂ©luctablement provoquer une rĂ©volution. Les positions dâAmadeo Bordiga sâapparentent Ă un Ă©conomisme mĂ©canique et fataliste. Cette vision dĂ©bouche vers un attentisme. Bordiga refuse de sâengager dans les combats du moment pour prĂ©server une forme de puretĂ© rĂ©volutionnaire.
Mais Gramsci critique Ă©galement le spontanĂ©isme qui glorifie le moment de lâaction sans prendre en compte les contraintes imposĂ©es par les structures sociales. Il critique Rosa Luxemburg qui valorise la spontanĂ©itĂ© rĂ©volutionnaire. Gramsci insiste sur le travail dâorganisation pour prĂ©parer la prise de pouvoir. Le spontanĂ©isme correspond Ă la guerre de mouvement. Mais la guerre de position suppose une lente conquĂȘte du pouvoir. Une lutte pour la « persuasion permanente » doit permettre de former un bloc « national-populaire ».
Idéologie et hégémonie
Antonio Gramsci accorde une importance Ă lâidĂ©ologie quâil considĂšre comme une pensĂ©e qui traverse tous les domaines de la vie. LâidĂ©ologie sâapparente à « une conception du monde qui se manifeste implicitement dans lâart, dans le droit, dans lâactivitĂ© Ă©conomique, dans tous les manifestations de la vie individuelle et collective », estime Gramsci. Il Ă©voque lâinfluence de la philosophie des LumiĂšres sur la RĂ©volution française. Il dĂ©crit Ă©galement le modĂšle de lâEglise avec une thĂ©ologie construite depuis le clergĂ© qui se diffuse Ă la masse des croyants. LâidĂ©ologie ouvre un terrain de lutte dans la culture. Les intellectuels organiques doivent alors investir tous les domaines de la pensĂ©e pour persuader la majoritĂ© de la population.
Gramsci propose une philosophie de la praxis. Il rejette Ă la fois le matĂ©rialisme et lâidĂ©alisme. Il critique le matĂ©rialisme vulgaire incarnĂ© par Boukharine. Cette approche tente dâobserver des lois de lâhistoire et sâapparente Ă une sociologie positiviste. La place de lâaction humaine est rĂ©duite. Gramsci critique Ă©galement lâidĂ©alisme de penseurs comme Giovanni Gentile ou Benedetto Croce. Cette philosophie valorise lâacte individuel mais ne prend pas en compte lâenvironnement social du sujet. Gramsci considĂšre que les humains subissent des circonstances sociales mais quâils peuvent aussi les modifier. Sa philosophie de la praxis sâappuie sur lâhistoire concrĂšte.
Antonio Gramsci reste le thĂ©oricien incontournable de lâhĂ©gĂ©monie. Ce concept permet de souligner les dimensions culturelles et morales de lâexercice du pouvoir politique. LâhĂ©gĂ©monie permet Ă un groupe social dâentraĂźner dâautres catĂ©gories derriĂšre lui. Un pĂŽle dirigeant attire un pĂŽle auxiliaire. Il existe Ă©galement un pĂŽle passif et un pĂŽle ennemi. LâhĂ©gĂ©monie dĂ©signe la relation quâentretient le pĂŽle dirigeant avec le pĂŽle auxiliaire.
Dans la RĂ©volution française lâhĂ©gĂ©monie du jacobinisme permet Ă la bourgeoisie dâassocier les classes populaires Ă son projet. Les intellectuels organiques jouent un rĂŽle siĂšcle entre les deux groupes sociaux. Dans lâItalie du XXe siĂšcle, Gramsci estime que les intellectuels organiques communistes doivent convaincre les petits intellectuels traditionnels de lâItalie rurale pour rĂ©aliser une alliance avec la classe ouvriĂšre. Les petits bourgeois campagnards se situent entre les propriĂ©taires terriens et les paysans qui peuvent sâallier aux ouvriers.
LâhĂ©gĂ©monie de la bourgeoisie sâappuie Ă©galement sur les intellectuels. Lâappareil dâhĂ©gĂ©monie repose sur la sociĂ©tĂ© politique avec lâadministration, les tribunaux ou la police. Mais lâhĂ©gĂ©monie sâappuie aussi sur la sociĂ©tĂ© civile avec le systĂšme scolaire, la presse ou lâĂ©dition. Cette rĂ©flexion inspire Althusser et son concept dâappareils idĂ©ologiques dâEtat.
Marxisme hétérodoxe
George Hoare et Nathan Sperber proposent un livre de synthÚse qui clarifie une pensée riche et complexe. Cette présentation se révÚle indispensable avant de comprendre la prose obscure des Cahiers de prison. Surtout, George Hoare et Nathan Sperber apportent des clarifications indispensables face à la récupération du penseur italien par les idéologues populistes de la France insoumise.
Gramsci reste un thĂ©oricien marxiste attachĂ© Ă la lutte des classes. Il ne veut pas « construire un peuple » comme Laclau et Mouffe. Son analyse de la sociĂ©tĂ© distingue clairement diffĂ©rentes classes sociales loin de la bouillie idĂ©ologique autour du populaire ou du concept interclassiste de peuple. Gramsci nâest pas davantage un rĂ©formiste qui se contente dâune perspective de « dĂ©mocratie radicale ». Il reste attachĂ© Ă la perspective dâune rĂ©volution communiste. La politique ne se rĂ©duit pas Ă des manĆuvres de communication Ă partir dâune vulgaire sociologie Ă©lectorale.
George Hoare et Nathan Sperber mettent en avant lâimportance de la rĂ©flexion de Gramsci pour la pĂ©riode actuelle. Le journaliste communiste nâest pas un philosophe qui se contente dâĂ©laborer des concepts dĂ©connectĂ©s de la rĂ©alitĂ© de la lutte des classes. Ses Ă©pigones des Ă©tudes culturelles, subalternes ou postcoloniales reprennent des concepts mais pour en faire de fades discours universitaires qui ne permettent pas de fournir des outils de lutte.
Gramsci sâattache Ă lâobservation de lâhistoire pour Ă©laborer ses concepts. Surtout, il propose une pensĂ©e stratĂ©gique. Ses Ă©crits ne visent pas Ă faire le malin dans des colloques universitaires mais tentent de penser la rĂ©volution communiste. Comment transformer le monde reste la question centrale. Lâapproche historique de Gramsci permet Ă©galement dâĂ©viter les Ă©cueils du marxisme vulgaire. Le penseur italien tente dâanalyser les structures de la sociĂ©tĂ© capitaliste. Mais il sâoppose au dĂ©terminisme Ă©conomique. Il accorde une importance centrale Ă lâaction humaine. Il refuse lâactivisme et lâidĂ©alisme, mais aussi le fatalisme.
NĂ©anmoins, la pensĂ©e de Gramsci comporte de sĂ©rieuses limites. Il reste influencĂ© par le modĂšle lĂ©niniste. Un parti dâavant-garde dirigĂ© par des intellectuels doit guider les masses vers la rĂ©volution. Câest sans doute une des causes du succĂšs de Gramsci jusque dans les milieux les plus douteux. L’intellectuel italien tente lĂ©gitimement de penser son propre rĂŽle dans le processus de transformation sociale. Depuis la cellule dâune prison, ses capacitĂ©s dâaction restent limitĂ©es.
Gramsci ne cesse de valoriser lâimportance des intellectuels dans la formation de la conscience de classe et dans la lutte pour lâhĂ©gĂ©monie. Mais ce sont davantage les luttes sociales qui permettent aux prolĂ©taires de sâauto-organiser, de rĂ©flĂ©chir et dâagir par eux-mĂȘmes. Les rĂ©voltes spontanĂ©es sont rarement guidĂ©es par des intellectuels et des partis. La rĂ©volution dâOctobre montre Ă©galement les dĂ©rives de la version autoritaire du socialisme des intellectuels.
Le concept de guerre de position semble connaĂźtre Ă©galement un certain succĂšs. MĂȘme si Gramsci ne rĂ©duit pas cette stratĂ©gie Ă une action dans le cadre des institutions. La guerre de position permet de penser lâactivitĂ© communiste en dehors des grandes rĂ©voltes sociales, autant dire la plupart du temps. Il semble important de penser ces moments calmes. NĂ©anmoins, Gramsci nâĂ©voque pas lâimportance des luttes sociales, mĂȘme locales ou sectorielles. Câest dans les moments de grĂšves que peuvent se dĂ©velopper de nouvelles pratiques.
Câest aussi dans ces moments que la conscience de classe se dĂ©veloppe. Gramsci semble plus attachĂ© Ă lâĂ©ducation traditionnelle plutĂŽt quâĂ lâĂ©ducation par la lutte. Evidemment, dans les moments de lutte, les prolĂ©taires nâont pas besoin dâintellectuels pour comprendre les enjeux stratĂ©giques. Ensuite, la guerre de position doit permettre dâengranger des forces avant un assaut contre le capitalisme. NĂ©anmoins, cette stratĂ©gie lente et progressive se confronte dĂ©sormais Ă lâurgence sociale et Ă©cologiste. Il semble illusoire dâattendre la construction dâun mouvement de masse avant de sortir du capitalisme.
Source : George Hoare et Nathan Sperber, Introduction à Antonio Gramsci, La Découverte, 2019 (1Úre édition en 2013)
Articles liés :
Isabelle Garo et la stratégie communiste
Pierre Bourdieu face au marxisme
Populismes de gauche et démocratie
Stuart Hall et les cultural studies
Pour aller plus loin :
VidĂ©o : Gramsci et la question de l’HĂ©gĂ©monie – Le Vent du Changement, confĂ©rence mise en ligne sur le site Le Vent se lĂšve le 22 juillet 2018
VidĂ©o : Penser l’hĂ©gĂ©monie avec Gramsci – ConfĂ©rence de Jean-Claude Zancarini, mis en ligne par le site Le Vent se lĂšve le 1er mars 2019
Vidéo : Gramsci, Macron et la « démocratie autoritaire », débat mis en ligne sur le site du NPA le 14 octobre 2019
Vidéo : Antonio Gramsci, penseur et révolutionnaire, extraits mis en ligne sur le site Les Mutins de Pangée
Vidéo : Antonio Gramsci, le fondateur du communisme italien, conférence mise en ligne le 6 février 2018
VidĂ©o : Vlog #18 – Gramsci : contre Marx, mise en ligne le 24 fĂ©vrier 2018
Radio : Qui est Antonio Gramsci ?, émission diffusée sur France Culture le 24 février 2017
Georges Ubbiali, Compte-rendu publié sur le site de la revue Dissidences le 14 novembre 2013
David Bisson, Compte-rendu publié sur le site Liens Socio le 6 mars 2013
Robert Maggiori, Les clés de la cellule de Gramsci, publié dans le journal Libération le 6 mars 2013
Laurent Etre, Un ouvrage pĂ©dagogique qui Ă©claire la pensĂ©e de Gramsci, publiĂ© dans le journal L’HumanitĂ© le 15 fĂ©vrier 2013
Benjamin Caraco, Actualité(s) de Gramsci, publié sur le site Nonfiction le 6 mars 2013
Antoine Cargoet, Nathan Sperber : « Pour Gramsci, le combat est beaucoup plus vaste quâun simple assaut », publiĂ© sur le site Le Vent Se LĂšve le 4 novembre 2018
Nathan Sperber, Découvrons Antonio Gramsci, publié sur le site de la revue Le Grand Continent
Franz Biberkopf, Classiques de la subversion : Gramsci, notre contemporain, publiĂ© sur le site de l’Union communiste libertaire le 5 mai 2012
Kevin Victoire, Repenser le socialisme avec Gramsci, publié sur le site de la revue Ballast le 18 novembre 2014
Razmig Keucheyan, Gramsci, une pensée devenue monde, publié dans le journal Le Monde diplomatique de février 2012
Yohann Douet, Gramsci et le problÚme du parti, publié sur le site de la revue Contretemps le 6 mars 2017
Gaël Brustier, Pourquoi citent-ils tous Gramsci ?, publié sur le site Slate le 24 janvier 2017
Robert Maggiori, Il faut sauver Antonio Gramsci de ses ennemis, publié sur le site du journal Libération le 2 août 2016
Lenny Benbara, Pourquoi Antonio Gramsci nous appelle à la guerre de position, publié sur le site Le Vent Se LÚve le 15 août 2018
Marie Lucas, Antonio Gramsci et ses ennemis, publié sur le site Le Vent Se LÚve le 29 janvier 2018
Razmig Keucheyan, Antonio Gramsci. Vers une nouvelle culture socialiste, publié dans La Revue du projet n° 21 en novembre 2011
Jean-Marie Durand, Quel remÚde à la droitisation de la politique ?, publié dans le magazine Les Inrockuptibles le 6 mars 2013
Pia Bou Acar, Le journalisme de combat dâAntonio Gramsci, publiĂ© sur le site de la revue PHILITT le 5 octobre 2014
Julien Guerin, Antonio Gramsci : un penseur pour comprendre et transformer le monde, publiĂ© sur le site de l’Ăcole ĂmancipĂ©e le 16 novembre 2013
Source: Zones-subversives.com