
đŽ Dimanche 21 juin. CâĂ©tait il y a une semaine. La ville de Nantes Ă©tait mise en Ă©tat de siĂšge, la fĂȘte de la musique interdite, les rues barrĂ©es, et tout rassemblement Ă©tait dispersĂ© sous un dĂ©luge de gaz et de grenades.
La raison de cette rĂ©pression Ă©norme ? âLâĂ©tat dâurgence sanitaireâ. Officiellement, les rassemblements sont interdits pour ânotre bienâ, pour Ă©viter lâĂ©pidĂ©mie.
đŽDimanche 28 juin. Elections municipales. Des dizaines de millions de personnes sont appelĂ©es aux urnes. Et Macron sâoffre mĂȘme le luxe dâun âbain de fouleâ sans masque ni gestes barriĂšres, devant la presse.
đŽLâĂ©pidĂ©mie a-t-elle miraculeusement disparu en une semaine ? Ou alors, seuls les politiciens sont immunisĂ©s ? A moins que lâargument sanitaire ne soit utilisĂ© que pour pour Ă©craser violemment les expressions de rue, et en particulier lâhommage Ă Steve Ă Nantes ?
Dans tous les cas, lâattitude des autoritĂ©s locales et nationales est abjecte.
Source: Nantes-revoltee.com