Nouveau bulletin de “Guerre de Classe” consacrĂ© au coronavirus et Ă la lutte des classes.
https://www.autistici.org/tridnivalka/guerre-de-classe-11-2020-le-capitalisme-tue/
http://www.autistici.org/tridnivalka/wp-content/uploads/guerre_de_classe_11-2020-fr.pdf
LâannĂ©e 2019 a Ă©tĂ© une annĂ©e de mouvement de classe mondial dâune ampleur et dâune intensitĂ© jamais vues depuis des dĂ©cennies, peut-ĂȘtre depuis la vague des luttes rĂ©volutionnaires des annĂ©es 60 et 70. La normalitĂ© capitaliste du business as usual a Ă©tĂ© profondĂ©ment Ă©branlĂ©e par une myriade de manifestations, de grĂšves, dâĂ©meutes et mĂȘme, dans certains endroits, de mutineries dans les forces armĂ©es et la police. Des centaines de milliers de prolĂ©taires en colĂšre sont descendus dans les rues du Chili, de la France, du Liban, de lâIrak, dâHaĂŻti, de Hong-Kong, de lâIran, de lâInde, de la Colombie et de bien dâautres endroits⊠Pour de nombreux militants communistes, ces mouvements reprĂ©sentaient une bouffĂ©e dâair frais. Sur cette lancĂ©e, nous observions les Ă©meutes Ă Sao Paulo, Ă Recife, Ă Rio ou encore lâoccupation du mĂ©tro Ă New York ou les protestations contre les entreprises polluantes Ă Wenlou dans le delta de la riviĂšre des Perles dans lâespoir que ce sont lĂ les signes que la rĂ©volte prolĂ©tarienne se propage telle une trainĂ©e de poudre et commence Ă engloutir ces immenses centres dâaccumulation du Capital. Le Nouvel An arriva et le mouvement ne montra aucun signe de perte dâĂ©nergie. Au contraire, de nouvelles Ă©ruptions apparaissaient presque chaque semaine dans une autre ville, une autre rĂ©gion, un autre pays⊠Et puis, trois mois aprĂšs le dĂ©but de lâannĂ©e 2020, tout sâest arrĂȘtĂ© brusquement. Du moins en apparence.
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En guise de postfaceâŠ
La « guerre contre le virus » est la continuation de la guerre permanente exercée contre nous
Tout au long de ce prĂ©sent bulletin, nous nâavons pas Ă©piloguĂ© sur la gravitĂ© ou non de lâĂ©pidĂ©mie de Covid-19, transformĂ©e en pandĂ©mie par nos maĂźtres et qui selon les chiffres officiels (câest-Ă -dire ceux de nos ennemis de classe : lâĂtat des capitalistes et sa mĂ©decine) aurait infectĂ© dĂ©jĂ plusieurs millions dâindividus Ă travers la planĂšte et entrainĂ© directement ou indirectement la mort de plusieurs centaines de milliers de malades. Nous on se contrefiche de tous ces pseudo-dĂ©bats sur les masques ou sur le confinement qui ne touchent quâun aspect superficiel de la question du Covid-19, câest-Ă -dire sa gestion par les divers gouvernements (bourgeois, par dĂ©finition), et dont lâunique obsession câest la croissance du Capital et son taux de profit. Dâautre part, nous savons pertinemment bien que lâefficacitĂ© du confinement gĂ©nĂ©ralisĂ© sâavĂšre plus intĂ©ressante pour la classe dirigeante en termes de contrĂŽle et de domestication des « classes dangereuses » (pour reprendre lâexpression de nos ennemis), en termes de mesures contre-insurrectionnelles (mĂȘme Ă titre prĂ©ventif) contre une classe exploitĂ©e qui a Ă©tĂ© plus que grandement remuante ces derniers mois.
Ce que nous savons trĂšs bien aussi, câest que la bourgeoisie et son Ătat sont en guerre permanente contre nous, contre lâhumanitĂ©, contre le prolĂ©tariat en lutte. Nous savons depuis trop longtemps, pour lâavoir directement et historiquement subi dans notre chair, que le capitalisme sâest bĂąti sur des monceaux de cadavres, et quâil nây a aucune raison quâil sâarrĂȘte de le faire. Depuis que le capitalisme sâest affirmĂ© mondialement comme le rapport social dominant, en tant que synthĂšse et dĂ©passement dialectique de tous les rapports sociaux prĂ©cĂ©dents, il nâa fait que sâaffirmer et asseoir sa domination par la guerre. Et ce, dâautant plus en pĂ©riode de crise majeure, qui nâest quâun moment de la crise permanente du mode de production capitaliste, de ses multiples contradictions internes et mortelles, dont la plus importante est Ă©videmment lâexistence du prolĂ©tariat en tant que classe exploitĂ©e et donc rĂ©volutionnaire, sans mĂȘme parler de la baisse tendancielle de son taux de profit qui pousse le capitalisme Ă pressurer toujours davantage la classe des exploitĂ©s, Ă lui faire la guerre.
Et dans ce sens, nous pourrions aisĂ©ment paraphraser le stratĂšge militaire Clausewitz pour qui « la guerre est la continuation de la politique par dâautres moyens » en affirmant Ă notre tour que la « guerre contre le virus » est la continuation, pour la classe des capitalistes et son Ătat, de la guerre permanente exercĂ©e contre nous, contre le futur fossoyeur du Capital.
Bien sĂ»r, les centaines de milliers de morts officiellement recensĂ©s et attribuĂ©s au Covid-19 (sans compter ceux qui pourraient trĂšs bien lâĂȘtre Ă©galement du fait des mesures de rĂ©pression et dâisolement imposĂ©es) ne reprĂ©sentent pas suffisamment de force de travail excĂ©dentaire Ă Ă©liminer, ce nâest pas avec cette « petite » saignĂ©e que le capitalisme retrouvera le droit chemin des profits quâil croit illimitĂ©s. Non, ce dont le capitalisme a toujours besoin (et plus que jamais), câest dâun vĂ©ritable choc, dâun « nettoyage » sans aucune commune mesure avec ce quâon a connu dans lâhistoire de lâhumanitĂ©, tant les contradictions de ce rapport social mortifĂšre sont de plus en plus chauffĂ©es Ă blanc et menacent de faire Ă©clater la chaudiĂšre du profit et donc de notre exploitation si de la pression nâest pas lĂąchĂ©e trĂšs rapidement. Ce dont le capitalisme a besoin, câest dâun massacre, dâune destruction rapide et efficace dâun nombre important de forces productives : tant de travail mort (de machines) que de travail vivant (de prolĂ©taires).
Bref, si nous sommes appelés et mobilisés sur le front de la future guerre militaire qui, comme toutes les guerres, sera une guerre contre notre classe, donc une guerre de classe, il est du ressort du prolétariat de ne plus se laisser embrigader docilement comme chair à canon aprÚs avoir tout aussi docilement été chair à usine, ou tout simplement chair à travail⊠et chair à démocratie !
En tous les cas, au-delĂ des causes sanitaires, mĂ©dicales, Ă©conomiques, sociales de la pandĂ©mie (et donc de son origine), ce que cette « crise sanitaire » a rĂ©vĂ©lĂ© ou confirmĂ© au monde, câest le monde totalement anxiogĂšne dans lequel nous plonge le capitalisme qui ne peut vivre et se dĂ©velopper quâen produisant de lâanxiĂ©tĂ© (ici face Ă la maladie), de la peur, de la terreur⊠et cela a Ă©tĂ© de tout temps ainsi. Il suffit de remonter ces 75 derniĂšres annĂ©es (câest-Ă -dire le temps de trois gĂ©nĂ©rations qui se connaissent et se cĂŽtoient et peuvent partager souvenirs, pensĂ©es et critiques) pour trouver traces de la permanence de ce climat anxiogĂšne : aprĂšs les massacres des deux guerres mondiales (qui de fait ne constituent quâun seul et unique cycle guerrier interrompu momentanĂ©ment par des Ă©ruptions rĂ©volutionnaires), on nous a promis la paix et le bonheur, aprĂšs les « vallĂ©es de larmes » ce serait enfin le temps des « vallĂ©es de miel », certes au prix du travail harassant de la reconstruction. Puis, ce fut la bipolarisation du monde, la « guerre froide » et les menaces dâutilisation de lâarme atomique durant quatre dĂ©cennies (le « feu nuclĂ©aire »), « lâoccident » Ă©tait sous la menace « des rouges » tandis quâĂ lâEst, on fustigeait le « complot fasciste » contre « la patrie socialiste ». Une fois lâĂšre mythique des « Trente Glorieuses » dĂ©sarticulĂ©e, dont lâexistence matĂ©rielle a Ă©tĂ© surfaite par lâidĂ©ologie et la propagande, ce fut « la crise » qui devint le leitmotiv permanent des discours, ainsi que la pollution, les maladies (le sida, la vache folle, les cancers, etc.) et maintenant « lâapocalypse » du rĂ©chauffement climatique, de la destruction de la planĂšte, la montĂ©e du niveau des ocĂ©ans suite Ă la fonte des glaciers, la disparition de milliers dâespĂšces vivantes, le tout « Ă la vitesse dâun cheval au galop »âŠ
Comment aprĂšs toutes ces joyeusetĂ©s ne pas se bourrer de neuroleptiques ou se suicider ou se laisser massacrer dans lâune ou lâautre guerre capitaliste !? Le capitalisme suinte la mort et la destruction et la terreurâŠ
Maintenant, dâautres questions continuent Ă©galement de nous hanter Ă propos de cette « guerre contre le virus », questions auxquelles nous sommes loin dâavoir toutes les rĂ©ponses. Par exemple, nous ne pouvons pas nous empĂȘcher dâexprimer notre mĂ©pris face aux discours lĂ©nifiant de la classe dirigeante qui nous assomme avec la rĂ©alitĂ© « incontestable » de la pandĂ©mie, alors que nous savons tous trĂšs bien que lâĂ©tat dâurgence sanitaire est une forme plus raffinĂ©e de lâĂ©tat dâurgence sĂ©curitaire « classique » : toute rĂ©sistance est assimilĂ©e Ă une atteinte Ă la vie des autres, des plus vulnĂ©rables, Ă la survie de la « communautĂ© », comme un refus Ă©goĂŻste de se « solidariser ». Dâautre part, les divers gouvernements ont au dĂ©but du moins eu cette tendance Ă sous-estimer les Ă©vĂ©nements car le contraire les aurait poussĂ©s Ă mettre un frein Ă la normalitĂ© du systĂšme, cette normalitĂ© qui sâexprime par cette sordide rĂ©alitĂ© que certains « gilets jaunes » en France ont dĂ©noncĂ©e par la triade « Travaille, Consomme et Ferme ta Gueule ! ».
Dâaucuns affirment (ce faisant ainsi, quâils le veulent ou non, les idiots utiles dont le capitalisme a le plus besoin) que lâĂtat a Ă©tĂ© contraint par le dĂ©veloppement et la gravitĂ© de la pandĂ©mie dâimposer le confinement et donc de mettre Ă lâarrĂȘt des secteurs entiers de lâĂ©conomie afin de « sauver des vies humaines », au titre du « contrat social » et de « sa mission » qui consiste à « protĂ©ger » ses citoyens⊠Dâabord rappelons que dans un premier temps les divers gouvernements ont imposĂ© aux capitalistes que le tĂ©lĂ©travail soit de rigueur dans les secteurs dâactivitĂ© (tertiaire, servicesâŠ) oĂč cela Ă©tait possible. Alors que la quasi-totalitĂ© des secteurs industriels jugĂ©s « non-essentiels » continuaient de tourner « Ă plein rendement » (âbusiness as usualâ !!!), une importante minoritĂ© de prolĂ©taires combattifs qui ne voulaient pas risquer de se faire contaminer au travail a menĂ© de nombreuses grĂšves sauvages, principalement aux USA et en Italie mais aussi un peu partout dans le monde. Ensuite, et plus fondamentalement, les capitalistes nâen ont jamais rien eu Ă foutre de la vie humaine, surtout si celle-ci est abondante, surnumĂ©raire et excĂ©dentaire (selon leurs critĂšres). Toute lâhistoire de lâhumanitĂ© est la preuve de cette tragĂ©die.
Et enfin, la soi-disant « mise Ă lâarrĂȘt de lâĂ©conomie » telle que nos exploiteurs lâont initiĂ©e, bien quâaccentuant dans un premier temps le problĂšme systĂ©mique dans lâaccumulation immĂ©diate des profits, ne constitue nĂ©anmoins pas un obstacle incontournable et antagonique avec lâaffirmation des besoins globaux et historiques de paix sociale et de valorisation du capitalisme. La « crise du Covid-19 » nâest pas la crise du capitalisme en tant que tel, celle-ci lui est bien antĂ©rieure ; le Covid-19 nâa fait que lâaccentuer et rĂ©vĂ©ler lâampleur des failles de ce systĂšme totalement inhumain. En pĂ©riode de crise, les capitalistes nâont pas dâautre alternative que de « dĂ©graisser », de licencier, de fermer des entreprises non-rentables, de dĂ©truire⊠afin de relancer un nouveau cycle de valorisation. Au plus bas lâĂ©conomie peut chuter, au plus fort elle peut remonter et remplir ainsi les poches des capitalistes de nouveaux et juteux profits.
Enfin, nous voudrions aborder ici un ultime point, celui des « thĂ©ories complotistes » qui se dĂ©clinent en au moins deux versions : dâune part, ceux qui prĂ©tendent quâon nous cache tout, quâil y a bien plus de morts que ce quâon veut bien nous dire, que le virus se propage par des voies encore plus insidieuses que ce qui est admis⊠A lâautre extrĂȘme de lâĂ©chiquier des « thĂ©ories complotistes », on trouve ceux qui prĂ©tendent que toute cette histoire de Covid-19 nâest quâun « grand mensonge », que « la pandĂ©mie nâexiste pas » et que « ce nâest pas le virus qui tue mais le capitalisme », ce qui se rĂ©vĂšle ĂȘtre une tautologie qui poussĂ©e Ă lâabsurde permettrait dâaffirmer que les prolĂ©taires ne se font pas massacrĂ©s durant les guerres mais par le capitalisme « en gĂ©nĂ©ral » !
Fondamentalement, les capitalistes ne nous mentent pas, au contraire ils disent la vĂ©ritĂ©, leur vĂ©ritĂ© de classe car la vĂ©ritĂ© nâest pas neutre en soi. Il y a deux classes, deux langages, deux vĂ©ritĂ©s, la leur contre la nĂŽtre⊠Mais pour certains, tout cela ne serait quâun complot ourdi par les capitalistes pour « organiser un gĂ©nocide contre lâhumanitĂ© »âŠ
Pourquoi le capital aurait-il besoin dâun « faux » virus, pourquoi aurait-il besoin de crĂ©er artificiellement une « fausse » pandĂ©mie afin de prĂ©parer la guerre et le « gĂ©nocide » contre lâhumanitĂ© alors quâun simple virus rĂ©el et authentique serait beaucoup plus efficace Ă toutes ces fins. La guerre est le meilleur moyen de tuer massivement le surplus de prolĂ©taires mais avec de nouveaux progrĂšs et techniques comme la guerre chimique, la guerre bactĂ©riologique, les bombardements au phosphore, etc. ad nauseam, lâefficacitĂ© de la capacitĂ© de destruction du Capital est bien plus exponentielleâŠ
Nous voudrions ici tordre le cou une fois pour toutes, si cela Ă©tait possible, Ă ces thĂ©ories conspirationnistes, qui ne sont finalement quâune nouvelle version plus spectaculaire de lâĂ©ternelle vision policiĂšre de lâhistoire dâun Ătat omnipotent et omniscient, vision policiĂšre qui Ă©galement ne voit dans les rangs des prolĂ©taires les plus combattifs que des « provocateurs » qui servent objectivement les intĂ©rĂȘts du Capital, alors que ce sont ceux-lĂ mĂȘme qui sâinsurgent et montent aux barricades (tout en sachant que celles-ci, bien quâĂ©tant nĂ©cessaires, ne suffisent pas Ă renverser lâhistoire). Ce que nous voulons dĂ©noncer ici, câest la fonction sociale du complotisme et son alter ego lâanti-complotisme : lâun comme lâautre sont les deux mĂąchoires du piĂšge bourgeois qui vise Ă nous faire quitter notre terrain de classe au profit de cette vision policiĂšre de lâhistoire. Les uns veulent tout expliquer par le complot et la machination de la classe dirigeante, les autres refusent dâenvisager que des complots puissent exister ! Notons aussi au passage que lâĂtat a une fĂącheuse tendance Ă utiliser lâĂ©tiquette « complotiste » comme une arme idĂ©ologique afin de contrĂŽler la situation et de discrĂ©diter toute critique sociale de sa dictatureâŠ
Alors, quid des capitalistes qui « complotent contre nous », par exemple via leur trĂšs secret Club Bilderberg !? LâĂtat mondial des capitalistes (qui nâa rien Ă voir avec le vulgaire « gouvernement mondial » que les adeptes des « thĂ©ories du complot » mettent en avant) organise, planifie, coordonne, centralise toujours plus efficacement toutes les mesures de contre-insurrection nĂ©cessaires au maintien de lâordre social qui est le leur. Et si cela se dĂ©roule Ă lâabri des feux de la rampe, dans une certaine discrĂ©tion, et mĂȘme dans des structures autres que le Club Bilderberg ou le Club de Rome : câest « lâordre normal des choses », câest lâavant-garde de la classe des exploiteurs qui dĂ©fend son ordre. Le problĂšme avec les « thĂ©ories complotistes », câest quâelles fonctionnent comme une vieille horloge cassĂ©e : elle donne toujours lâheure exacte, mais seulement deux fois par jour !
Et contre cela, contre cet ordre normal des choses, le prolĂ©tariat rĂ©volutionnaire, les minoritĂ©s communistes (quâelles se soient dans le passĂ© appelĂ©es ainsi ou « socialistes » ou « anarchistes » ou autre chose encore), bref lâhumanitĂ©, a de tout temps toujours chercher Ă conspirer contre ses maĂźtres, Ă organiser des conjurations (bonjour Babeuf et Buonarroti), des sociĂ©tĂ©s secrĂštes (bonjour Blanqui, Bakounine, Marx), Ă monter des complots pour appuyer des processus insurrectionnels, bref Ă faire Ćuvre de parti. « Conspirer, câest respirer ensemble » (Radio Alice, Bologne, Italie 1977), et câest bien ce que des minoritĂ©s organisĂ©es tentent de faire au Liban ou au Belarus, ou encore aux USA depuis quelques semaines (dans lâantre du colosse aux pieds dâargile que constitue « la premiĂšre puissance au monde ») Ă la suite des vagues de luttes qui ont touchĂ©s presque tous les continents ces derniers mois⊠Plus que jamais, en ces temps de remontĂ©e des luttes et de rĂ©surgence de lâinitiative prolĂ©tarienne dans la guerre de classe permanente, nous revendiquons la nĂ©cessitĂ© dâorganiser la lutte, de la dĂ©velopper, en-dehors et contre la lĂ©galitĂ© des exploiteurs, et donc de comploter et de conspirer afin de mener Ă son terme lâĆuvre de destruction du capitalisme, de son Ătat et donc de sa dĂ©mocratie !!!
Pour finir, les communistes ne nient pas lâexistence de la maladie, ils ne prĂ©tendent pas que la pandĂ©mie soit un mensonge, mais au contraire les communistes combattent lâĂtat et sa mĂ©decine en tant quâennemis de classe. Et puisque le capitalisme est la cause fondamentale des maladies, nous nous devons dâutiliser la maladie comme une arme et de la retourner contre la sociĂ©tĂ© capitaliste.
« Vivre libre ou mourir ! »
Guerre de Classe
Source: Lille.indymedia.org