
Le magazine Panthère Première met en accès libre trois textes qui se penchent sur les articulations entre les luttes environnementales et les mobilisations de femmes:
- Au seuil de la catastrophe — Entretien avec YUKARI, auto-évacuée de l’accident nucléaire de Fukushima : ici
En 2011, YUKARI habitait avec ses enfants à 50 kilomètres de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Suite à son explosion, elle a décidé de quitter la zone irradiée de son propre chef, entrant par là dans la catégorie des « auto-évacué·es », le nom donné aux victimes non reconnues par l’État. (Propos recueillis par Rina Kojima, Masatoshi Inoue, Sara Aguiton)
- « Greenham partout ! » — Images d’archives : ici
En 1981, en Angleterre, quelques femmes s’installent à proximité de Greenham Common pour protester contre les stockage de missiles nucléaires. Le campement non-mixte qui se met progressivement en place restera actif pendant près de vingt ans. (Texte de Laurence Marty)
Comment construire une position antinucléaire à partir des questionnements féministes ? Dans les années 1970, elles furent peu nombreuses à chercher cette articulation et leurs efforts ont été largement oubliés. Pourtant, ces positions méconnues et ces combats constituent aujourd’hui un héritage à réinvestir… (Texte d’Isabelle Cambourakis et de Coline Guérin)
Sur leur site, vous trouverez l’article et le pdf et pour le dernier texte « If you love this planet — Des femmes contre le nucléaire », une brochure est disponible ici
Bonne lecture !
08/01/2022
Brochure
féminisme
Fukushima
greenham
nucléaire
Source: Bureburebure.info