La porte a été brisée au bélier et la police est entrée dans le bùtiment.




DĂ©jĂ en temps “normal”, jeter les gens Ă la rue est une horreur, mais en ces temps de couvre-feu et de pandĂ©mie, cette expulsion pousse des familles dans une dĂ©tresse encore plus grande.
Hier, un rassemblement de soutien contre les expulsions avait justement eu lieu à cet endroit, avec un communiqué des habitant-e-s :
Nous sommes une 30aines de personnes Ă vivre dans ce bĂątiment dont 11 enfants et bĂ©bĂ©s. Certaines sont arrivĂ©s en Mars, dâautres Ă partir de septembre. Nous nâavons pas eu dâautres choix que dâoccuper ces appartements vides. Nous voulons louer notre propre appartement mais sans les papiers nous ne pouvons pas travailler et câest impossible de louer un logement. On peut appeler le 115 plein de fois, mais il nây a jamais de place, ou alors câest que pour quelques jours et aprĂšs on doit retourner dehors. Quelles solutions on a ? Comment faire pour protĂ©ger nos enfants ? Nous avons trĂšs peur dâĂȘtre expulsĂ©.e.s de chez nous, nous avons trouvĂ© un refuge ici, nous nous sentons en sĂ©curitĂ©, nos enfants peuvent aller Ă lâĂ©cole et ont un endroit oĂč faire leurs devoirs. Nous nâavons nul part oĂč aller ! Sâil vous plaĂźt ne nous expulsez pas !
Un toit pour tous et toutes, réquisition des logements vides !
Source: Mars-infos.org