Le site de Bure https://vmc.camp/ est hors service. A Lyon, suivez sur https://rebellyon.info ou rhonenddl.wordpress.com
A Lyon, Rassemblement ce jeudi soir devant la préfecture dès 18H
- 13h13 Les opposant.e.s qui s’étaient barricadé.e.s sont conduit.e.s dans différents commissariats pour vérification d’identité.
- 12h40 Deux personnes sont emmenées en garde à vue pour outrage.
Bilan actuel : 5 personnes en garde à vue, et 5 autres emmenées pour vérification d’identité.
Des copain-e-s sont toujours sur la mezzanine au niveau du dortoir et du freeshop.
- 12h19 Des personnes sont emmenées dans le jardin et sont arrêtées.
- 12h05 Une personne est mise en garde à vue dans la maison.
- 11h45 – Les opposant-es sont bloqué-es sur la mezzanine de la Maison de Résistance. Perquisition en cours.
- 11h30 Maison de résistance attaquée. Assiègée par les GM qui sont en train de défoncer la pour rentrer. Pas de perquiz mais action sous prétexte de violence sur GM devant la maison.
- 10h35 – Les flics veulent rentrer dans la maison de la Résistance, font des sommations.
L’Etat a clairement choisi d’adresser un signal très fort partout en
France et ailleurs pour démultiplier la résistance, en choisissant le
passage en force. Alors que la trêve hivernale n’est pas terminée. Alors
que l’Andra ne pourra commencer aucun travaux dans le bois du fait de la
période de nidification à partir du 15 mars. Alors qu’un sac de noeuds
de recours juridiques et administratives ligote encore l’éboueur de
l’atome : recours administratif contre la propriété de l’Andra suite à
l’échange municipal du bois du 18 mai 2017 ; nécessité d’évaluation
environnementale prescrite par l’Autorité Environnementale en octobre
2017, etc l’Agence ne peut pas commencer ses travaux préparatoires comme
ça.. L’Etat répond par une opération d’expulsion surprise, avec un gros
dispositif, avec une propagande médiatique savamment huilée sur tous les
fronts dés le petit matin.
Le 20 septembre lors de la perquisition sur les différents lieux de vie
à Bure des dizaines de rassemblements avaient fleuri partout en France,
et des comités de lutte s’étaient créé dans la foulée. Nous devons
maintenant continuer de nous organiser sur place et partout en France.
Plus que jamais Bure doit être partout, faire partie de nous, nous
devons être des milliers maintenant à nous lever contre l’horreur
nucléaire et l’atomisation qu’iels nous préparent, et réagir.
APPEL À S’ORGANISER POUR DES RASSEMBLEMENT PARTOUT EN FRANCE À 18h
APPEL À CRÉER MASSIVEMENT DES COMITÉS DE LUTTE PARTOUT
APPEL À CONVERGER À BURE POUR CELLES ET CEUX QUI PEUVENT
Expulsion en cours à Bure, appel à rassemblement devant les préfectures ce soir à 18h. Appel à converger vers Bure pour celles et ceux qui le peuvent. (Suivi dans l’article)
CIGEO Papers de février 2017 : On y apprend que de nombreux techniciens et ingénieurs de l’ANDRA (l’agence française chargée de gérer les déchets radioactifs) ont de très fortes réserves sur la faisabilité du projet et des craintes sérieuses quant à de possibles accidents. https://blogs.mediapart.fr/yann-quero/blog/050218/cigeo-papers-vers-un-tribunal-de-l-environnement
- 10h30 – Déploiement de flics avec flashball dans les rues du village de Bure, la police charge les opposant-e-s.
- 10h10 – 3 fourgons, une dizaine de GM en ligne dans la rue de la Maison de la Résistance, avec flashball.
- 9h45 – Des flics dans la Maison de la Résistance.
Après l’abandon de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le gouvernement n’entend visiblement pas arrêter de réprimer les militant·es qui s’opposent aux grands projets inutiles. Gérard Collomb, ministre de l’intérieur, a annoncé ce matin (22 févirer) qu’il s’attaquait au dossier du centre d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo à Bure (Meuse).
Gérard Collomb a annoncé le début de l’opération d’évacuation des opposants au projet Gigéo. La méthode est étonnante puisque c’est par une tweet publié à 6h27 ce jeudi 22 février que le ministre de l’intérieur a fait son annonce.
Fil chronologique de l’opération en cours
- 10h30 – Déploiement de flics avec flashball dans les rues du village de Bure, la police charge les opposant-e-s.
- 10h10 – 3 fourgons, une dizaine de GM en ligne dans la rue de la Maison de la Résistance, avec flashball.
- 9h45 – Des flics dans la Maison de la Résistance.
- 9h30 (InfoTraFlics) – Aucun barrage en cours, les routes pour arriver jusqu’à Bure sont ouvertes. Réquisition pour fouiller les véhicules et contrôler les identités des passagèr.es.
- 9h20 – Drone au dessus de la Maison de la Résistance.
Expulsion en cours du Grand Chêne.
Actualisation opération d’expulsion du bois lejuc
L’expulsion du bois se poursuit.
À la barricade nord : A priori la moitié des personnes à la barricade
Nord auraient été interpellées, 4 dont on n’a pas de nouvelles et le
reste aurait pu repartir avec vérification d’identité.
la totalité des gentes présentes à la vigie sud-est également. Il n’y a
pour l’instant pas de nouvelles de la vigie sud. Une partie des
personnes a pu se replier en sécurité.
Plusieurs personnes résistent actuellement dans les arbres, une
vingtaine de flics tout en bas.
Sur le chemin du Chauffour une dizaine de personne est encerclée.
À 08h15 camions militaires et bulldozers ont commencé à rentrer par la
vigie sud pour détruire les installations.
À 08H30 site vmc.camp inaccessible. Nous travaillons dessus et vous
tiendrons au courant par tous les réseaux d’informations. Relai sur
manif-est.info en attendant.
- 8h10 – Les flics commencent à détruire la barricade Sud. Deux bulldozers dans la forêt.
- 7h35 – Réquisitions pour fouilles des véhicules et contrôles des passagers à Cirfontaines. Les seules routes bloquées sont celles qui mènent directement à la forêt -Ribeaucourt/Nord, Mandres/Sud.
- Un hélicoptère tourne en permanence, voitures banalisées à Bure.
- 08h00 – Les flics commencent à démonter la vigie Sud.
- 7h05 – Deux camions au chauffour, sur la route entre la maison et le bois. des flics entre Ribeaucourt et Nord.
- Pas de contrôles depuis Mandres, mais la route vers la forêt bloquée par deu fourgons de GM.
- 6h35 – Ils embarquent des gens
- 6h15 – 15 camions de GM passent. Les GM rentrent par les vigies sud, sud-est, nord
Le site fonctionne de manière intermittente, infos à suivre sur https://vmc.camp/ ou sur manif-est
Le site Reporterre recueille les premiers témoignages d’occupants des bois, dans les arbres.
Voici le témoignage d’un « hibou », recueilli au téléphone à 8 h par Reporterre :
« Ce matin, j’ai reçu un appel, et au même moment, j’ai vu de la lumière venir du sol. Je pensais que c’était des copains, et puis c’était les gardes mobiles au pied de l’arbre, à 6 h 30. Ils avaient des Maglight, des lampes très puissantes. Ils exploraient la forêt, les chemins tout autour, ils ont sécurisé la zone, comptaient le nombre de barricades, qui sont innombrables.
On est deux, dans le Grand Chêne, dans une cabane à 25 mètres de hauteur. On a relevé les cordes. Là, une équipe de cinq gendarmes mobiles sont au pied de l’arbre. Un hélicoptère tourne non stop. Je vois onze gardes mobiles, sans casque, qui nous surveillent et commentent ce qu’on fait, on les entend. Ils se cachent quand on prend des photos. Je vois aussi deux personnes gradées qui viennent d’arriver. Là, les gendarmes sont en train d’installer une caméra, pour nous filmer.
Il y a sept cabanes comme la nôtre dans le bois. »
Nous avons recueilli aussi les propos de « Sylvain », un habitant proche de Bure :
« C’est une surprise totale : on n’attendait pas d’expulsion avant la fin de la trêve hivernale. L’Andra ne peut lancer aucun chantier alors qu’on est en période de nidification des oiseaux, et il faut faire une étude d’impact avant tout nouveau défrichement. Et tous les recours ne sont pas épuisés.
Ce qui se passe est en totale contradiction avec ce qu’a dit Nicolas Hulot à l’Assemblée nationale il y a quelques mois : il ne voulait pas de brutalité et il voulait de la concertation. On devait voir Sébastien Lecornu (secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écoogique) vendredi !
On peut faire le parallèle avec Sivens : ils expulsent alors qu’on ne sait pas quelle est la situation juridique, puisque tous les recours ne sont pas épuisés. »
Les occupant·es et leurs soutiens appellent à se rendre le plus rapidement possible à Bure et à se rassembler ce soir, jeudi 22 février, devant toutes les préfectures de France.
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