
Voilà 15 mois maintenant, le 13 décembre 2021, nous écrivions à Bruno Bernard afin qu’il agisse pour faire cesser le scandale de la mise à la rue quotidienne de mineur.es isolé.es dans la Métropole.
Il ne nous a jamais répondu, jamais reçus, malgré de multiples sollicitations ultérieures.
Nous évoquions alors le chiffre de 150 mineur.es abandonné.es des institutions, réduit.es à vivre dans des squats, des campements ou dans des hébergements citoyens précaires : il a fallu attendre 7 mois pour qu’en juillet 2022 la Métropole crée 40 places pour la prise en charge des mineurs en recours.
Depuis, nous avons rouvert des squats, il y a eu de nouveaux campements, la Mairie a fait des mises à l’abri d’urgence dans des gymnases. Mais la Métropole semble se contenter de ces 40 places supplémentaires, estimant que c’est mieux que rien.
Le Président de la Métropole doit entendre que cela reste très insuffisant et qu’il n’est pas admissible qu’un.e seul.e mineur.e se retrouve abandonné.e dans les rues de Lyon.
Voilà presque deux ans et demi qu’il a fait adhérer la Métropole de Lyon à l’Association Nationale des Villes et Territoires Accueillants (ANVITA), il est grand temps que les affichages vertueux soient suivis d’actes conséquents.
Nous viendrons le lui répéter ce 27 mars à l’occasion du conseil Métropolitain : pour les mineur.es isolé.es sans toit, il doit agir maintenant, et à la hauteur de la situation.
Les mineur.es à la rue aujourd’hui ne peuvent attendre encore 7 mois pour qu’il l’entende !
Nous appelons à rassemblement ce lundi 27 mars à 11 h à la Métropole, rue du Lac, et demanderons qu’une délégation de notre collectif soit reçue.
Soyons nombreux.ses en soutien aux jeunes : UN TOIT C’EST UN DROIT !
Source: Rebellyon.info