Nuit dâHalloween, malgrĂ© le confinement
Le Parisien / dimanche 1er novembre 2020
Bus incendiĂ©, jets de projectiles et tirs de mortiers dâartifice visant des policiers : en plein confinement, plusieurs villes dâIle-de-France, notamment dans les Yvelines et le Val-dâOise, mais aussi ailleurs en France (Rennes, Lyon, Nice, Toulouse) ont Ă©tĂ© le théùtre dâincidents lors de la soirĂ©e dâHalloween dans la nuit de samedi Ă dimanche.
Dans les Yvelines, Ă Sartrouville, les pompiers sont intervenus vers 23 heures pour lâincendie dâun bus, vide de passager. « Le conducteur a pu sâextraire au moment oĂč il aperçoit le vĂ©hicule qui est en feu, donc il nây a pas de blessĂ© », prĂ©cisent les pompiers. Aux Mureaux, vers 22 heures, une quinzaine de personnes ont jetĂ© « des projectiles » en direction dâune Ă©quipe de policiers « sans les atteindre », selon une source policiĂšre, qui ajoute que les fonctionnaires ont utilisĂ© des grenades lacrymogĂšnes. Ă Poissy, des policiers ont Ă©tĂ© visĂ©s vers 23 heures par « une vingtaine » de tirs de mortiers dâartifice, selon la mĂȘme source. Ils ont notamment fait usage de Lanceurs de balles de dĂ©fense (LBD), mais aucun blessĂ© nâa Ă©tĂ© recensĂ©.
Dans la petite commune de La VerriĂšre, aprĂšs avoir Ă©tĂ© pris pour cible par « des projectiles », les policiers ont lĂ aussi fait usage de LBD ainsi que dâune grenade de dĂ©sencerclement.
Toujours dans les Yvelines, des incidents ont aussi eu lieu Ă Chanteloup-les-Vignes et Ă Montigny-Le-Bretonneux, rapportent les policiers. Au total, les fonctionnaires de police ont fait usage de 23 tirs dâarmements collectifs sur le dĂ©partement.
Dans le Val-dâOise, sur les communes de Goussainville et dâHerblay, les pompiers et policiers ont Ă©tĂ© pris Ă partie par endroits rapporte Europe 1.
Dans le RhÎne, au sud de Lyon, plusieurs incidents et incendies ont été enregistrés sur les communes de Bron, Givors et Grigny, précise le journal Le ProgrÚs.
à Grigny, les sapeurs pompiers ont dû intervenir à trois reprises pour des incendies de véhicules. De nombreux feux de poubelles ont été recensés à Givors et Bron. Les policiers ont essuyé des jets de projectiles et ont utilisé des grenades lacrymogÚnes pour disperser des groupes hostiles.
à Cannes (Alpes-Maritimes), les policiers sont intervenus en masse dans le quartier Ranguin, aprÚs plusieurs incidents, des tirs de mortier et feux de poubelles. Un des fonctionnaires de police a été sévÚrement blessé au visage et hospitalisé indique le quotidien régional Nice-Matin. Un mineur a été interpellé.
Ă Strasbourg (Bas-Rhin), la soirĂ©e dâHalloween a lĂ -aussi Ă©tĂ© Ă©maillĂ©e par plusieurs actes de violences urbaines (incendies, tirs de mortiersâŠ) dans les quartiers pĂ©riphĂ©riques de la ville. Lors de cette soirĂ©e, huit jeunes hommes ont Ă©tĂ© interpellĂ©s par les forces de lâordre, explique le journal lâAlsace.
Dans le Maine-et-Loire, Ă Angers, trois voitures ont Ă©tĂ© incendiĂ©es et les sapeurs-pompiers ont essuyĂ© des tirs de feux dâartifice pendant leurs dĂ©licates interventions, rapporte Ouest-France.
Des échauffourées ont également eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche à Rennes (Ille-et-Vilaine), Blois (Loir-et-Cher), Nice (Alpes-Maritimes), ou encore Toulouse (Haute-Garonne).
Ces derniĂšres annĂ©es, la fĂȘte dâHalloween le 31 octobre a Ă©tĂ© lâoccasion de violences urbaines dans diffĂ©rentes villes de France.
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La RĂ©union : Du bordel dans onze communes de lâĂźle
FranceInfo / dimanche 1er novembre 2020
230 policiers, 340 gendarmes et 250 sapeurs-pompiers Ă©taient mobilisĂ©s dans la nuit du samedi 31 octobre au dimanche 1er novembre. Un dispositif de sĂ©curitĂ© renforcĂ© qui a permis de contenir les violences urbaines. [âŠ]
Cette nuit, des poubelles ont bien Ă©tĂ© incendiĂ©es, 48 dĂ©parts de feux ont Ă©tĂ© constatĂ©s, mais les troubles sont restĂ©s de moindre ampleur quâen 2018. Aucun commerce nâa Ă©tĂ© pillĂ©. Ce sont lĂ encore des petits groupes de jeunes, principalement des mineurs et des jeunes majeurs qui en sont les auteurs.
Au total, 11 communes ont été concernées par des violences, mais ce sont principalement celles de Saint-André, de Saint-Benoßt, de Saint-Denis et de Sainte-Marie qui en ont concentrées le plus.
Au Chaudron, des poubelles ont dâabord Ă©tĂ© incendiĂ©es au niveau du Mail, les forces de lâordre sây sont alors dĂ©ployĂ©es. Un feu de broussailles a aussi Ă©tĂ© allumĂ© Ă Sainte-Clotilde du cĂŽtĂ© de la Salle Candin, Ă proximitĂ© du Boulevard Sud.
Aucun blessĂ© nâest Ă dĂ©plorer, ni du cĂŽtĂ© des forces de lâordre, ni de celui des Ă©meutiers. Bilan de la nuit : 39 personnes interpellĂ©es dont 19 placĂ©es en garde Ă vue.
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Rennes : Halloween anti-flics !
20 Minutes / dimanche 1er novembre 2020
La nuit dâHalloween a Ă©tĂ© agitĂ©e samedi soir Ă Rennes avec des violences urbaines qui ont Ă©clatĂ© dans le quartier du Blosne au sud de la ville, a-t-on appris ce dimanche matin. Alors quâils intervenaient pour plusieurs feux de voitures et de poubelles, les pompiers et les policiers ont Ă©tĂ© visĂ©s par des tirs de feux dâartifice au niveau du boulevard de Yougoslavie. Aucune personne nâa Ă©tĂ© blessĂ©e.
Entre 21h et minuit, les pompiers ont recensĂ© sept feux de poubelles et cinq feux de voitures dans le quartier. Du mobilier urbain a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©gradĂ© Ă lâintĂ©rieur de la station de mĂ©tro Henri FrĂ©ville.
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Longwy et Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle) : Nuit compliquée pour les flics
extrait dâici-c-Nancy / dimanche 1er novembre 2020
En ce premier week-end de reconfinement, des heurts ont Ă©clatĂ© dans la nuit de samedi 31 octobre. En soirĂ©e, la ZUP Ă Mont Saint-Martin dans le Pays-Haut a Ă©tĂ© le théùtre de violences urbaines en marge de la cĂ©lĂ©bration des fĂȘtes dâHalloween. Une nuit compliquĂ©e pour les forces de police qui a dĂ©butĂ© aux alentours de 22 h avec lâincendie volontaire dâun premier vĂ©hicule sur le parking du centre commercial de Auchan Ă Mont-Saint-Martin.
DĂ©pĂȘchĂ©es sur les lieux, les forces de police ont Ă nouveau et trĂšs rapidement Ă©tĂ© alertĂ©es de lâincendie de trois autres vĂ©hicules dans le quartier situĂ© Ă proximitĂ© de lâhypermarchĂ©. La situation sâenvenimait avec des jets de pierre sur les sapeurs-pompiers puis sur des policiers qui se rapprochaient dâun vĂ©hicule renversĂ© sur le toit. Les forces de lâordre Ă©taient Ă©galement la cible de tirs de mortiers et des jets de fumigĂšnes de la part dâune vingtaine dâindividus vĂȘtus de couleurs sombres. Les policiers ripostaient en faisant usage dâune grenade Ă main et de deux tirs de LBD.
Des scĂšnes de guĂ©rilla urbaine qui ont empĂȘchĂ© les sapeurs pompiers dâintervenir sur les vĂ©hicules en feu qui finiront par sâĂ©teindre sans lâintervention des soldats du feu.
Ces violences ont entraĂźnĂ© la venue en urgence de plusieurs renforts du dĂ©partement. Le bilan nocturne fait Ă©tat de quatre vĂ©hicules brĂ»lĂ©s Ă Mont-Saint-Martin. Les incidents nâont fait aucun blessĂ©. [âŠ]
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MĂ©tropole de Lyon : Halloween comme dâhabâ : les flics se mangent des caillasses
Lyon Mag / dimanche 1er novembre 2020
Malgré le confinement en vigueur depuis ce vendredi, certaines scÚnes se répÚtent chaque année.
Ce samedi soir, sur les communes de Givors et de Grigny, plusieurs incendies ont été signalés. Sur la premiÚre ville, les pompiers ont dû intervenir pour des feux de poubelles ou encore un feu de voiture avenue Lénine.
Sur la seconde commune, les soldats du feu sont intervenus à trois reprises pour des véhicules incendiés.
Selon Le ProgrÚs, les policiers ont été pris à partie avec des jets de projectiles. De nombreux renforts ont été envoyés sur place.
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Strasbourg : Les bleus ciblés avec des mortiers, mais il y a dix interpellations
DNA / dimanche 1er novembre 2020
DĂšs samedi soir, la police a dĂ©ployĂ© un important dispositif dans tous les quartiers en prĂ©vision de la soirĂ©e Halloween. MalgrĂ© le reconfinement, plusieurs attroupements ont Ă©tĂ© signalĂ©s nuitamment dans les secteurs du Port-du-Rhin, de Cronenbourg, de lâElsau, de lâEsplanade et Ă Bischheim. Les forces de lâordre ont Ă©tĂ© parfois accueillies par des tirs de mortiers.
Au final, dix personnes â deux mineurs de 16 ans et huit majeurs ĂągĂ©s de 18 Ă 48 ans â ont Ă©tĂ© placĂ©es en garde Ă vue. Deux individus ont Ă©tĂ© interpellĂ©s suite Ă des jets de projectiles sur un bus, rue de Wattwiller Ă Strasbourg, six autres sont soupçonnĂ©s de tirs de mortiers sur les forces de lâordre Ă Cronenbourg, Elsau et Bischheim, et deux autres ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s suite Ă lâincendie dâun conteneur mĂ©tallique sur un chantier Ă lâEsplanade.
Dimanche, la police a procĂ©dĂ© aux auditions des suspects et Ă lâexploitation des vidĂ©os. Pour lâheure, tous ceux entendus ont niĂ© les faits.
Face Ă certains attroupements parfois hostiles, la police a dĂ» faire usage du lanceur de balles de dĂ©fense (LBD) pour se dĂ©gager. Aucun blessĂ© nâest Ă dĂ©plorer ni dans les rangs des forces de lâordre, ni parmi les jeunes.
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ChambĂ©ry : La poubelle enflamme lâĂ©cole
France Bleu / dimanche 1er novembre 2020
Selon les pompiers, le feu est parti dâune poubelle ce samedi vers 18 heures dans le quartier de ChambĂ©ry-le-Haut. Le conteneur Ă©tait situĂ© prĂšs de la façade de lâĂ©cole Vert-Bois. Lâincendie sâest ensuite propagĂ© au bĂątiment et une salle de classe a Ă©tĂ© endommagĂ©e.
Elle est inutilisable en lâĂ©tat. Une vingtaine dâĂ©lĂšves auront donc classe dans la salle informatique, le temps de tout nettoyer et de faire des travaux, prĂ©cise le maire de ChambĂ©ry. Mais la rentrĂ©e se fera normalement lundi matin Ă 8h30.
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Valence et Romans : Pour pas sâemmerder pendant les vacances scolaires⊠ils emmerdent les flics !
Le Dauphiné / mardi 27 octobre 2020
Le nouvelles scĂšnes de violences urbaines ont Ă©clatĂ©, dans la soirĂ©e du dimanche 25 octobre, Ă Valence et Romans. Ă Valence, une barricade de poubelles en feu a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e Ă lâangle des rues Mermoz et BastiĂ©, vers 19 heures, par une dizaine de personnes. Les sapeurs-pompiers ont rapidement pu venir Ă bout de lâincendie. Mais peu aprĂšs, au quartier du Polygone, un nouvel incendie de containers a Ă©tĂ© signalĂ©, vers 20 h 30, ainsi quâun feu de poubelles au niveau du croisement entre lâavenue de lâYser et la rue Georges-Guynemer. Le feu a aussi Ă©tĂ© vite Ă©teint. Forces de lâordre et sapeurs-pompiers nâont pas Ă©tĂ© pris Ă partie physiquement, mĂȘme si des insultes ont Ă©tĂ© profĂ©rĂ©es.
Ce ne fut pas le cas au quartier de la Monnaie, Ă Romans, oĂč un Ă©quipage de police secours a Ă©tĂ© la cible de jets de pierres, avenue du Maquis. Les assaillants ont ensuite pris pour cible un Ă©quipage de la police municipale, venu en renfort. Les deux vĂ©hicules ont pu se replier aprĂšs avoir fait usage de tirs de LBD. Le groupe dâassaillants a ensuite mis le feu Ă des vĂ©hicules stationnĂ©s et Ă huit containers, avant de sâen prendre aux voitures de police. Lâintervention de plusieurs unitĂ©s de Romans et de Valence, venues en renfort, a permis de ramener le calme dans le quartier.
âŠet ils se servent gratos en matĂ©riel !
France Bleu / mardi 27 octobre 2020
Nouveau pic de tension quartier Fontbarlettes Ă Valence (DrĂŽme). Vers 16 heures 30 ce mardi, un groupe composĂ© dâune quinzaine de jeunes tirent des fusĂ©es dâartifice en direction de voitures de police. Ils caillassent Ă©galement des bus. Avant de se disperser Ă lâarrivĂ©e des policiers, un jeu du chat et de la souris reprend trois quarts dâheure plus tard.
De nouveaux tirs de fusĂ©es dâartifice visent les forces de lâordre et des poubelles sont incendiĂ©es. Les jeunes ont prĂ©parĂ© leur action de lâaprĂšs-midi en allant voler le stock de feux dâartifice du magasin dâarticles de loisirs Ă proximitĂ© du quartier.
Les chauffeurs de bus Citea ont demandĂ© Ă ce que les lignes traversant le quartier soient dĂ©viĂ©es jusquâĂ la fin des vacances. Pour lâheure, la direction a acceptĂ© cette demande jusquâĂ ce mercredi matin. Les bus numĂ©ros 7, 8 et C1 ne circulent donc plus dans Fontbarlettes.
Depuis une semaine, diffĂ©rents quartiers de Valence et de Romans sont les lieux de provocations de la part de jeunes de 10 Ă 12 ans, pendant ces vacances scolaires. Il nây a eu aucun blessĂ© et aucune interpellation. [âŠ]
France Bleu / mercredi 28 octobre 2020
Ce mercredi midi, ces deux rĂ©sidents du quartier, ĂągĂ©s de 18 et 24 ans, sont encore en garde Ă vue. Ce mardi soir, vers 21 heures, les forces de lâordre ont procĂ©dĂ© Ă des contrĂŽles dâidentitĂ©. Lorsquâils arrĂȘtent les deux jeunes hommes, ils sont Ă bord dâune voiture et portent chacun un couteau. Un fusil Ă plomb, servant Ă tirer des balles en mĂ©tal, est retrouvĂ© dans la voiture.
Lors dâune audition, lâun dâeux a dĂ©clarĂ© que ce fusil Ă plomb air soft a Ă©tĂ© achetĂ© 220 euros sur le site leboncoin pour sâamuser. Des perquisitions dans leurs domiciles respectifs ont Ă©tĂ© menĂ©es ce mercredi matin. Les enquĂȘteurs nâont rien trouvĂ©.
Toujours ce mardi soir, vers 21 heures, deux arbres de lâĂ©cole Albert Bayet situĂ©e au Polygone, sont incendiĂ©s. Hormis ces deux arbres enflammĂ©s Ă travers la clĂŽture de lâĂ©tablissement, il nây a eu aucun dĂ©gĂąt ni blessĂ©s. On ne sait pas si cet incident est liĂ© aux violences qui ont Ă©clatĂ© Ă Fontbarlettes. [âŠ]
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Carcassonne : Prendre les flics pour cible devient une habitude
extrait de 20 Minutes / vendredi 23 octobre 2020
Face aux violences ces derniers jours dans plusieurs quartiers de Carcassonne, la prĂ©fecture de lâAude tape du poing sur la table. Dans la nuit de mardi Ă mercredi, puis de mercredi Ă jeudi, les policiers et pompiers ont Ă©tĂ© pris Ă partie, victimes de tirs de projectiles et de mortiers dâartifice, notamment dans le quartier du Viguier.
« Depuis plusieurs jours, les forces de lâordre et les sapeurs-pompiers intervenant Ă Carcassonne sont la cible dâattaques violentes et rĂ©pĂ©tĂ©es, indique la prĂ©fecture de lâAude. [âŠ]
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Seine-et-Marne : Le couvre-feu, et alors ?
Le Parisien / vendredi 30 octobre 2020
Plusieurs patrouilles de police du nord et du centre de la Seine-et-Marne ont Ă©tĂ© la cible de caillassages jeudi soir, alors que le couvre-feu imposait dâĂȘtre chez soi Ă 21 heures. Le reconfinement, lui, est entrĂ© en vigueur dans la nuit de jeudi Ă vendredi, Ă minuit. Personne nâa Ă©tĂ© blessĂ© au cours des affrontements et aucune interpellation nâa eu lieu. Des voitures ont Ă©tĂ© dĂ©gradĂ©es.
Le premier incident a eu lieu vers 20 heures, Ă hauteur de la citĂ© de lâOcil Ă Pontault-Combault. Une voiture de police a reçu des projectiles alors quâelle circulait. Les fonctionnaires ont rĂ©pliquĂ© avec des tirs de lanceurs de balles de dĂ©fense et des tirs de gaz lacrymogĂšne.
Deux heures plus tard, câest rue du Vieux-Moulin Ă Gretz-Armainvilliers que la brigade anticriminalitĂ© du commissariat de Noisiel est intervenue parce quâune vingtaine de personnes faisait du bruit dans la rue. Ă leur arrivĂ©e, les fonctionnaires de police ont Ă©tĂ© pris Ă partie par plusieurs tirs de mortiers. Ils ont rĂ©pliquĂ© avec des tirs de lanceurs de balles de dĂ©fense, qui ont dispersĂ© les jeunes.
Enfin, Ă 23h45, les pompiers sont intervenus sur un feu de voiture dans le quartier Orly-Parc, allĂ©e des CĂšdres, Ă Lagny-sur-Marne, oĂč des jeunes tournaient un clip vidĂ©o. Lorsque les policiers du commissariat de Lagny sont arrivĂ©s sur place, leur voiture a, lĂ encore, Ă©tĂ© la cible de deux jets de projectiles.
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Echirolles (IsÚre) : Police municipale et mairie visées par des tir de mortiers et des bouteilles de peinture
France3 / vendredi 30 octobre 2020
Des tirs de mortiers ont de nouveau Ă©tĂ© entendus dans lâagglomĂ©ration grenobloise en fin de journĂ©e, ce jeudi 29 octobre. Cette fois, câest la police municipale dâEchirolles qui Ă©tait visĂ©e. Les auteurs ont pris la fuite sur des scooters.
Les faits se sont produits hier soir peu avant 20h30, sur la Place des 5 fontaines Ă Echirolles. ArrivĂ©s sur trois scooters, six individus ont visĂ© le local de la police municipale ainsi quâun vĂ©hicule avec des mortiers dâartifice. Des bouteilles en verre contenant de la peinture ont Ă©galement Ă©tĂ© jetĂ©s. Personne nâa Ă©tĂ© blessĂ©, mais les vitres du vĂ©hicule ont Ă©tĂ© brisĂ©es. Des Ă©clats de peinture ont Ă©galement Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur la carrosserie de la voiture ainsi que sur le sas dâentrĂ©e de la mairie.
Les auteurs de « lâattaque » ont pu prendre la fuite. Une enquĂȘte a Ă©tĂ© ouverte indique le procureur de Grenoble sur son compte twitter. « Les tirs de mortier auxquels on assiste ces derniers temps ne sont pas du tout « festifs » mais destinĂ©s Ă dĂ©grader et blesser », insiste Eric Vaillant.
Deux heures plus tĂŽt, Ă quelques kilomĂštres de lĂ , sur la commune de Fontaine, les pompiers avaient Ă©galement Ă©tĂ© visĂ©s par des tirs de mortiers, apprend-on de source policiĂšre. Les incidents de ce type se multiplient depuis quelques semaines dans lâagglomĂ©ration de Grenoble, ce qui a conduit le prĂ©fet Ă interdire « la vente, la dĂ©tention et lâusage sur la voie publique de fumigĂšnes, pĂ©tards ou feux dâartifices simples ou de type mortiers ». Une interdiction applicable jusquâau 30 novembre. [âŠ]
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Briançon (Hautes-Alpes) : Le feu couve pendant le couvre-feu
extrait de Dici / lundi 26 octobre 2020
On lâapprend par le maire de Briançon : « Cette nuit, des individus sâen sont violemment pris aux forces de lâordre dans le quartier des Toulouzannes, alors que le couvre feu est pourtant en vigueur. Le vĂ©hicule des fonctionnaires a Ă©tĂ© caillassĂ© dans ce qui sâapparente Ă une tentative de guet-apens puisque ces derniers Ă©taient vraisemblablement attendus. » [âŠ]
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Le Pontet (Vaucluse) : Ils jouent aux auto-tamponneuses avec les gendarmes
La Provence / mercredi 21 octobre 2020
Trois jeunes ArlĂ©siens ont Ă©tĂ© placĂ©s en garde Ă vue, hier aprĂšs-midi par les gendarmes pontĂ©tiens. Vers 15 heures, lors dâune patrouille, les gendarmes ont repĂ©rĂ© une Renault Clio roulant Ă vive allure dans le secteur du centre pĂ©nitentiaire au Pontet. En voyant les gendarmes se rapprocher, le conducteur de la Clio a effectuĂ© une manoeuvre pour Ă©viter la voiture qui prĂ©cĂ©dait celle des gendarmes mais nâa pu Ă©viter celle des militaires !
Le conducteur a poursuivi sa route avant de percuter un coffret EDF puis un mur. Les gendarmes ont alors sorti un blessĂ© de la voiture qui a Ă©tĂ© transportĂ© Ă lâhĂŽpital pendant quâun autre prenait la fuite. Deux autres hommes ont Ă©tĂ© interpellĂ©s puis placĂ©s en garde Ă vue.
Dans la soirĂ©e, lâun dâeux, ne se sentant pas bien, a dĂ» ĂȘtre admis Ă lâhĂŽpital. Les deux hospitalisĂ©s ont quittĂ© lâhĂŽpital dans la soirĂ©e faisant fi des convocations judiciaires. Le dernier a Ă©tĂ© laissĂ© libre dans lâattente de la poursuite des investigations, mais a reconnu ĂȘtre venu projeter des colis Ă la prison. Tous ces jeunes sont ĂągĂ©s entre 18 et 20 ans et originaires dâArles.
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Nantua (Ain) : Dâabord les mortiers, puis la surprise (malheureusement ratĂ©e)
Le ProgrĂšs / vendredi 30 octobre 2020
[âŠ] Lâincident, troublant, sâest dĂ©roulĂ© en deux temps. Dâabord, des mortiers dâartifices ont Ă©tĂ© tirĂ©s au-dessus des bĂątiments de la brigade. ImmĂ©diatement, des patrouilles sont sorties et lâune dâelles a procĂ©dĂ© Ă un contrĂŽle du pĂ©rimĂštre. Une gendarme a alors surpris deux individus encagoulĂ©s qui tentaient de pĂ©nĂ©trer dans lâenceinte. Surpris, ils se sont enfuis. MalgrĂ© dâintenses recherches, ils nâont pas encore pu ĂȘtre interpellĂ©s.
Les tirs de mortiers avaient-ils vocation Ă faire diversion ? Quel Ă©tait le but des intrus, dâune telle prise de risque ? LâenquĂȘte a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă la brigade des recherches de la compagnie de Gex. [âŠ]
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Lyon : Il nâaurait pas dire quâil est flic
France3 / mercredi 28 octobre 2020
Les sapeurs-pompiers sont intervenus dans lâaprĂšs-midi du mercredi 28 octobre, dans le 2Ăšme arrondissement de Lyon : un policier en civil, et hors-service, a Ă©tĂ© violemment agressĂ© dans le passage de lâArgue.
Ă sa sortie dâun magasin, le policier a dâabord percutĂ© par hasard un SDF. En tombant au sol, son arme de service a Ă©tĂ© visible. Il a alors fait mention de sa qualitĂ© de policier, et câest aprĂšs cela que plusieurs individus lâont rouĂ© de coups, devant des tĂ©moins. Un des auteurs de lâagression a tentĂ© dâarracher le pistolet.
Lâintervention rapide de vigiles privĂ©s, postĂ©s devant un magasin, a mis en fuite le groupe. Des renforts de police sont ensuite rapidement arrivĂ©s.
Un suspect a Ă©tĂ© interpellĂ©, et placĂ© en garde Ă vue. Une enquĂȘte est en cours. Pour lâinstant, on ne connaĂźt pas prĂ©cisĂ©ment lâĂ©tat de santĂ© de la victime, qui subissait encore des examens Ă lâhĂŽpital en fin de journĂ©e.
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Albertville (Savoie) : Les pompiers sont attendusâŠ
France Bleu / mardi 20 octobre 2020
Ce nâest pas la premiĂšre fois que les pompiers sont pris pour cible lors de leurs interventions. Ce lundi soir vers 21h30, une quinzaine dâentre eux ont Ă©tĂ© appelĂ©s pour une voiture en feu, quartier du Champ-de-Mars, Ă Albertville. Mais Ă leur arrivĂ©e sur place, une trentaine de personnes les attendaient. Un possible guet-apens, puisque des pneus auraient Ă©tĂ© placĂ©s prĂšs de la voiture pour alimenter lâincendie. Plus grave, le feu aurait pu se propager Ă la façade dâun immeuble voisin.
Les pompiers ont Ă©tĂ© visĂ©s par des pierres et les policiers ont dĂ» intervenir pour disperser lâattroupement. Aucun pompier nâa Ă©tĂ© blessĂ© et il nây a pas eu non plus de dĂ©gĂąt matĂ©riel. Le Service dĂ©partemental dâincendie et de secours de la Savoie va porter plainte.
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Creil (Oise) : Gens du voyage VS pompiers : 1-0
Le Parisien / mercredi 28 octobre 2020
Les pompiers sont toujours pris pour cible dans lâOise, malgrĂ© lâavertissement lancĂ© lâan dernier par les autoritĂ©s. Alors que 40 agressions avaient Ă©tĂ© recensĂ©es en 2019, deux nouveaux faits survenus cette semaine viennent sâajouter au bilan de 2020 oĂč, malgrĂ© le confinement, dĂ©jĂ 31 cas sont Ă dĂ©plorer.
Mardi soir, Ă 19 heures Ă Creil, les hommes du feu interviennent sur le camp des gens du voyage situĂ© quai dâaval. Un endroit prĂšs des voies ferrĂ©es oĂč les incendies de matĂ©riaux divers sont frĂ©quents.
« Pour parvenir Ă Ă©teindre le sinistre, les pompiers ont Ă©tĂ© obligĂ©s de dĂ©placer des objets, ce qui semble avoir dĂ©plu aux gens du voyage, explique le commissaire Vergniaud, du commissariat de Creil. Une altercation a Ă©clatĂ© et un pompier a reçu un coup de poing au visage. Nous sommes intervenus pour interpeller lâauteur prĂ©sumĂ© et nous avons Ă©tĂ© caillassĂ©s, la vitre dâun vĂ©hicule a Ă©tĂ© brisĂ©e. Le suspect est toujours en garde Ă vue, en attente des suites judiciaires. » La victime, lĂ©gĂšrement blessĂ©e, a immĂ©diatement dĂ©posĂ© plainte.
Une plainte qui sera suivie de celle du Sdis (Service dĂ©partemental dâincendie et de secours), prĂ©sidĂ© par Eric de Valroger qui ne dĂ©colĂšre pas aprĂšs ces violences. « AprĂšs avoir mis un coup de poing au pompier, lâindividu Ă©tait prĂȘt Ă le frapper au sol avec une barre de fer ! sâemporte-t-il. Cela suffit avec ces sauvages qui sâen prennent aux pompiers. Leur travail est dĂ©jĂ compliquĂ© par la crise sanitaire, ces violences sont encore plus inadmissibles que dâhabitude. » [âŠ]
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DerriĂšre les murs des prisons
Prison de Saint-Quentin-Fallavier : Seul, il fait morfler les matons
Le Parisien / jeudi 29 octobre 2020
La scĂšne a eu lieu mercredi, en retour de promenade. Quatre surveillants de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, en IsĂšre, ont Ă©tĂ© blessĂ©s par un dĂ©tenu, dĂ©jĂ connu pour ses passages Ă lâacte violents, ont annoncĂ© ce jeudi un syndicat ainsi que lâadministration pĂ©nitentiaire.
Ă lâissue de sa promenade, ce dĂ©tenu a dĂ©clenchĂ© le portique de dĂ©tection mĂ©tallique mais a refusĂ© de se plier aux contrĂŽles dâusage. Dâinsultes en menaces, il a crachĂ©, frappĂ© Ă coups de poing, mordu au sang une oreille et a dĂ» ĂȘtre maĂźtrisĂ© par plusieurs agents, selon le syndicat Ufap Unsa Justice. Bilan : quatre blessĂ©s ayant reçu de deux Ă cinq jours dâincapacitĂ© totale de travail (ITT).
« Ce dĂ©tenu est bien identifiĂ© : depuis quâil est chez nous, on en est Ă huit agents touchĂ©s par ses diffĂ©rentes actions. Il a une trentaine dâannĂ©es, un profil psy avec des passages Ă lâacte rĂ©guliers. Et sa date de libĂ©ration prochaine ne lâempĂȘche pas de passer Ă lâacte dans des moments classiques dâune journĂ©e en dĂ©tention », a prĂ©cisĂ© Alain Chevallier, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de lâUfap Unsa Ă Saint-Quentin-Fallavier.
Le syndicat a demandĂ© une rĂ©ponse « Ă la hauteur de la gravitĂ© des faits ». La direction interrĂ©gionale des services pĂ©nitentiaires a confirmĂ© lâagression et assurĂ© que lâauteur recevrait « des poursuites disciplinaires ».
Un « signalement au parquet » sera fait et « il y aura une exclusion du dĂ©tenu de lâĂ©tablissement par mesure dâordre et de sĂ©curitĂ© (MOS) », a ajoutĂ© lâadministration. Le syndicat espĂšre un transfert « Ă court terme » car « une demande en ce sens a dĂ©jĂ Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e il y a plusieurs mois aprĂšs de prĂ©cĂ©dentes agressions », a soulignĂ© Alain Chevallier.
« Quand un dĂ©tenu est dĂ©placĂ©, cela permet de souffler localement car ça casse une dynamique et souvent cela apporte une pĂ©riode de rĂ©pit car le dĂ©tenu doit sâadapter Ă un nouvel Ă©tablissement », a expliquĂ© le syndicaliste. Un tel transfert est dâautant plus nĂ©cessaire que le quartier disciplinaire de Saint-Quentin « est plein et mobilise beaucoup dâagents ».
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Prison de Neuvic : VoilĂ ce qui arrive Ă la matonne qui fait chier pour une cigarette
France Bleu / mercredi 28 octobre 2020
Une surveillante du centre pénitencier de Neuvic en Dordogne a été agressée ce mardi 27 octobre par un détenu. Elle a porté plainte annonce le syndicat Force OuvriÚre.
Lâagression sâest produite dans une salle dâattente de lâinfirmerie. Le dĂ©tenu de 29 ans Ă©tait en train de fumer malgrĂ© lâinterdiction. Selon le syndicat, ce nâest pas la premiĂšre fois que cela arrive mais jusque-lĂ , il Ă©teignait la cigarette aprĂšs quâun surveillant lui ait rappelĂ© les consignes.
DâaprĂšs Force OuvriĂšre, ce mardi 27 octobre, vers 16 heures, le dĂ©tenu aurait refusĂ© dâĂ©teindre sa cigarette. La surveillante aurait pris la cigarette pour lâĂ©teindre, ce que nâa pas supportĂ© le dĂ©tenu qui lâa giflĂ©. La surveillante a alors dĂ©clenchĂ© lâalarme et deux autres dĂ©tenus sont venues lui porter assistance avant lâarrivĂ©e des renforts. Le dĂ©tenu a Ă©tĂ© placĂ© en quartier disciplinaire.
Le dĂ©tenu qui a donnĂ© cette gifle aurait plusieurs mentions pour outrages face aux forces de lâordre selon le syndicat de la prison de Neuvic.
Source: Attaque.noblogs.org