Rennes : Les teufeurs solidaires font leur fĂȘte aux pandores
France3 / samedi 23 janvier 2021
Gaz lacrimogĂšnes contre projectiles, la dispersion des quelques 800 personnes qui avaient rĂ©pondu Ă lâappel des comitĂ©s de Soutien aux inculpĂ©s de la Maskarade ce samedi 23 janvier Ă Rennes a donnĂ© lieu Ă quelques Ă©chauffourĂ©es entre forces de lâordre et manifestants.
Il semblerait que ce soit la tentative dâinstallation de sono pour diffuser de la musique par les manifestants qui a dĂ©clenchĂ© lâintervention des forces de lâordre en fin de rassemblement ce 23 janvier, vers 16 heures.
Aux gaz lacrymogÚnes des policiers, certains manifestants ont répondu par des jets de projectiles.
Des Ă©chauffourĂ©es qui ont donnĂ© lieu Ă quelques interpellations. [âŠ]
Environ 800 personnes se sont donc rassemblĂ©es ce samedi 23 janvier en dĂ©but dâaprĂšs-midi sur lâesplanade Charles de Gaulle Ă Rennes, pour dĂ©noncer un acharnement judiciaire pour « une simple fĂȘte devenue affaire dâEtat« . [âŠ]
Au-delĂ du soutien aux teufeurs, beaucoup Ă©taient lĂ aussi pour dĂ©fendre un droit Ă la libertĂ© quâils estiment trĂšs malmenĂ© ces derniers mois. « En venant dĂ©fendre ces personnes-lĂ , on dĂ©fend aussi tout ce quâil y a Ă cĂŽtĂ© et toutes les revendications quâon va pouvoir avoir : câest pouvoir faire la fĂȘte, câest pouvoir se sentir libre, câest pouvoir ĂȘtre jeune et profiter de sa jeunesse » explique NĂ©lo.
Un rassemblement dans le calme, sans musique, conformĂ©ment Ă lâinterdiction prĂ©fectorale dâutilisation de « sound system ayant pour but de transformer une manifestation en Ă©vĂ©nement festif Ă caractĂšre musical« .
Autour de lâesplanade, un important dispositif policier Ă©tait dĂ©ployĂ©, et de nombreux contrĂŽles ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s.
La semaine prĂ©cĂ©dente, samedi 16 janvier, les comitĂ©s de soutien Ă la maskarade sâĂ©tait joint Ă la manifestation contre la loi sĂ©curitĂ© globale sur cette mĂȘme esplanade Charles de Gaulle accompagnĂ©s de plusieurs vĂ©hicules diffusant du son.
La libĂ©ration ce 22 janvier de Tristan, le jeune homme de 22 ans sans casier judiciaire mis en examen et en dĂ©tention provisoire depuis le 4 janvier, est une premiĂšre victoire pour les comitĂ©s de Soutien aux inculpĂ©s de la Maskarade, mais le combat continue : « Tristan ainsi que les 8 autres inculpĂ©s sont encore poursuivis par de nombreux chefs dâaccusation et risquent toujours 10 ans de prison. » prĂ©cisent-il dans un communiquĂ©.
Six hommes, ĂągĂ©s de 21 ans Ă 26 ans ont Ă©tĂ© interpellĂ©s en Ille-et-Vilaine et placĂ©s en garde Ă vue ce mercredi 20 janvier 2021. Cinq dâentre eux ont Ă©tĂ© mis en examen, avant dâĂȘtre libĂ©rĂ©s et placĂ© sous contrĂŽle judiciaire. Le sixiĂšme a Ă©tĂ© placĂ© sous le statut de tĂ©moin assistĂ©.
Si certains des hommes interpellĂ©s ont reconnu avoir Ă©tĂ© prĂ©sents sur les lieux de la fĂȘte, ils tous contestent en revanche avoir participĂ© Ă lâorganisation de celle-ci.
Au total ce sont donc neuf personnes, qui ont dâores et dĂ©jĂ Ă©tĂ© mises en examen et placĂ©es sous contrĂŽle judiciaire, dans le cadre de cette enquĂȘte
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Le Grand-Quevilly (Seine-Maritime) : BaptĂȘme du feu pour le comico
extrait de France Bleu / dimanche 10 janvier 2021
Ce samedi soir aux environs de 20 heures, le commissariat de police de Grand-Quevilly, pris pour cible. Le bĂątiment est attaquĂ© par un groupe de trois ou quatre individus de 13 Ă 14 ans, selon nos informations. Le petit groupe utilisent des feux dâartifice, des « mortiers », quâils lancent sur les locaux de la police nationale. Ils nâont pas fait de dĂ©gĂąts mais trois policiers se trouvaient Ă lâintĂ©rieur des locaux.
Dans la foulĂ©e, trois mineurs sont arrĂȘtĂ©s par la police. Leur garde Ă vue a Ă©tĂ© prolongĂ©e ce dimanche soir, nous confirme une source policiĂšre. Lors de lâinterpellation un des policiers de la BAC (brigade anti-criminalitĂ©) est visĂ© par un tir de mortier, il nâest pas blessĂ© mais les manches de son Ă©quipement ont Ă©tĂ© brĂ»lĂ©es. Les trois mineurs sont en garde Ă vue pour « violences aggravĂ©es sur les policiers et dĂ©gradations par moyens dangereux ». [âŠ]
Câest la premiĂšre fois que le commissariat de Grand-Quevilly est ainsi pris pour cible.
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Albi : Bah, oui les pauvres nâaiment pas trop les forces de leur ordre
France Bleu / vendredi 22 janvier 2021
Ă Albi, la police dit avoir Ă©tĂ© prise dans un guet-apens, dans la nuit de jeudi Ă vendredi. Vers 22 heures, une brigade intervient sur un vĂ©hicule volĂ© (aux planques changĂ©es) dans le quartier de Cantepau, lâun des quartiers populaires dâAlbi qui est connu aussi pour ĂȘtre un gros point de trafic de drogue. Lâintervention dĂ©gĂ©nĂšre assez rapidement.
Les forces de lâordre sont rapidement visĂ©es par des tirs de mortiers et de gros feu dâartifice. Les agents, une trentaine sur place, dĂ©crivent de vĂ©ritables boules de feu projetĂ©es jusquâĂ minuit et demie.
Trois policiers ont Ă©tĂ© lĂ©gĂšrement blessĂ©s. Personne nâa Ă©tĂ© interpellĂ©. Le commandant de la Police dâAlbi explique que la tĂąche Ă©tait trop compliquĂ©e dans un tel contexte et alors que ses hommes Ă©taient visĂ©s par des tirs.
DĂ©jĂ dans la nuit de mardi soir, des policiers de Castres avaient Ă©tĂ© visĂ©s par deux tirs de mortiers. Le calme Ă©tait revenu plus vite. Aucun policier nâavait Ă©tĂ© blessĂ©.
Cantepau est le cinquiĂšme quartier le plus pauvre de France.
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Romans-sur-IsĂšre (DrĂŽme) : Allumer des feux avant le couvre-feu
France Bleu / samedi 30 janvier 2021
Une nouvelle scĂšne de violence hier dans le quartier de la Monnaie Ă Romans-sur-IsĂšre (DrĂŽme). DâaprĂšs la police, des jeunes auraient mis le feu Ă des garages dĂ©saffectĂ©s vers 18h30 ce vendredi soir.
Les pompiers sont intervenus sur place et plusieurs pierres ont Ă©tĂ© jetĂ©es contre un fourgon incendie. Des policiers ont Ă©tĂ© appelĂ©s en renfort de Valence. Une trentaine de fonctionnaires ont Ă©tĂ© mobilisĂ©s. Pas dâinterpellation, mais les policiers ont dressĂ© plusieurs contraventions pour non-respect du couvre-feu.
Lâincendie a Ă©tĂ© Ă©teint vers 19h45, le calme est revenu dans le quartier vers 20h30.
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Nantes : Tirer un ami dâaffaire
France Bleu / vendredi 22 janvier 2021
Un rĂ©cit digne dâune sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e jeudi soir au CHU de Nantes. Un jeune homme tout juste interpellĂ© par les forces de lâordre, pour avoir refusĂ© de se soumettre Ă un contrĂŽle, a Ă©tĂ© conduit aux urgences pour des douleurs au ventre. Mais grĂące Ă la complicitĂ© de plusieurs amis, il a pu sâenfuir.
Tout commence plus tĂŽt dans la soirĂ©e quand les agents de police veulent contrĂŽler une voiture style 4X4 Ă Nantes. A bord, le conducteur refuse de se garer. Câest lĂ quâune course-poursuite dĂ©bute. Les agents de police lâarrĂȘtent un peu plus tard avec une « barre stop stick », un dispositif qui permet de dĂ©gonfler les pneus. Une fois interpellĂ©, le conducteur se plaint de douleurs au ventre. Les policiers dĂ©cident de le conduire au CHU de Nantes oĂč il est pris en charge par les soignants.
Câest lĂ que le jeune homme dâune trentaine dâannĂ©es en profite pour prĂ©venir des amis, probablement avec un SMS. Vers 1 heure du matin, huit intrus cagoulĂ©s dĂ©barquent alors dans le hall des urgences.
Pour aider le suspect Ă sâenfuir, deux hommes aux visages masquĂ©s sâintroduisent dans le box de traumatologie oĂč il se trouve. Ils arrachent la perfusion de leur ami, et tentent de prendre la fuite. Mais les agents de sĂ»retĂ© et les policiers prĂ©sents essaient de stopper cette Ă©vasion et reçoivent de nombreux coups de poings et de pied.
DĂ©terminĂ©s Ă sortir, le patient et ses complices forcent et dĂ©tĂ©riorent les portes automatiques Ă lâentrĂ©e du bĂątiment et disparaissent.
Les policiers arrivent tout de mĂȘme Ă maĂźtriser lâun des intrus. Il sâagit dâun jeune homme de 21 ans. Une enquĂȘte dĂ©marre tout juste pour retrouver ses complices. Les vidĂ©os de surveillance du CHU ont Ă©tĂ© rĂ©quisitionnĂ©es et les tĂ©moignages des soignants rĂ©coltĂ©s.
Mais les deux potes sont arretés
Ouest-France / jeudi 28 janvier 2021
Samedi 23 janvier, deux hommes ont Ă©tĂ© mis en examen pour complicitĂ© dâĂ©vasion avec violence et dĂ©gradation de biens dâutilitĂ© publique. Ils sont soupçonnĂ©s dâavoir participĂ© au « commando » intervenu dans la nuit du 21 au 22 janvier pour libĂ©rer un homme qui venait dâĂȘtre hospitalisĂ© au CHU, et qui Ă©tait surveillĂ© de prĂšs par des fonctionnaires de police. Lâun dâeux, ĂągĂ© de 21 ans, avait Ă©tĂ© interpellĂ© au sein de lâhĂŽpital, la nuit mĂȘme. Le second a Ă©tĂ© interpellĂ© dans les heures qui ont suivi.
Les deux suspects avaient Ă©tĂ© Ă©crouĂ©s provisoirement, dans lâattente du dĂ©bat devant le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention. Ils avaient demandĂ© un dĂ©lai de quatre jours, comme le prĂ©voit la loi, pour prĂ©parer leur dĂ©fense.
Le débat a eu lieu mercredi 27 janvier pour le suspect ùgé de 21 ans. Dans la soirée, le juge a décidé son maintien en détention provisoire. Le second suspect sera présenté devant le juge ce jeudi 28 janvier. Le parquet a également requis son placement en détention provisoire.
Lâhabitant du quartier de Bellevue ĂągĂ© de 23 ans, connu pour trafic de stupĂ©fiants et que le commando encagoulĂ© Ă©tait venu rĂ©cupĂ©rer, est toujours en fuite.
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Rémire-Montjoly (Guyane) : Contre le confinement, vive le carnaval anti-flics !
France Info / lundi 25 janvier 2021
En plein couvre-feu, 250 personnes ont participĂ© dimanche 24 janvier Ă un carnaval avec dĂ©filĂ© dans les rues Ă RĂ©mire-Montjoly, Ă moins de 10 km du sud de Cayenne en Guyane, a appris franceinfo par les gendarmes lundi 25 janvier. Il y a eu quelques affrontements, vers 17 heures (heure locale) : jets de pierre contre gaz lacrymogĂšne pour disperser les carnavaliers. Il nây a pas eu de blessĂ© mais quelques interpellations.
La Guyane est confinĂ©e les dimanches pour faire face Ă lâĂ©pidĂ©mie de Covid-19, a annoncĂ© jeudi dernier la prĂ©fecture. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral interdit alors la circulation du samedi soir 19h au lundi matin 5h. Le durcissement de ce couvre-feu intervient aprĂšs deux dimanches oĂč des centaines de carnavaliers se sont retrouvĂ©s dans les rues de Cayenne et Saint-Laurent. [âŠ]
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Pantin (Seine-Saint-Denis) : Ăa câĂ©tait pas que du spectacle
Le Parisien / lundi 25 janvier 2021
Dimanche aprĂšs midi, un contrĂŽle de routine dans le quartier des CourtilliĂšres Ă Pantin (Seine-Saint-Denis) a dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© en un caillassage en rĂšgle des policiers. La scĂšne impressionnante a Ă©tĂ© immortalisĂ©e par lâun des assaillants qui a filmĂ© lâattaque avec son smartphone et lâa diffusĂ© largement sur les rĂ©seaux sociaux. On y voit une voiture sĂ©rigraphiĂ©e et deux hommes taper de toutes leurs forces avec des pavĂ©s sur le vĂ©hicule, pendant que la patrouille rĂ©ussit Ă redĂ©marrer. Ă lâintĂ©rieur quatre fonctionnaires de police fortement choquĂ©s, mais indemnes.
Les policiers Ă©taient sortis pour effectuer un simple contrĂŽle routier quand une grosse dizaine de jeunes les a criblĂ©s de divers projectiles. « Ils ont reçu des pavĂ©s, des morceaux de bĂ©tons, des bouteilles », indique ce policier. En riposte, « ils ont fait usage de gaz lacrymogĂšne et ont effectuĂ© une sortie dâarme administrative pour figer la situation », indique une source policiĂšre. Personne nâa Ă©tĂ© blessĂ©. Ils ont pu regagner leur vĂ©hicule sains et saufs. Mais deux vitres de la voiture ont quand mĂȘme volĂ© en Ă©clats.
Six Ă©quipages sont venus leur porter assistance. Ce qui a permis dâinterpeller et de placer deux suspects en garde Ă vue.
Il semblerait quâen marge du contrĂŽle « les jeunes Ă©taient en train de tourner un clip de rap amateur », indique cette mĂȘme source.
Le quartier des CourtilliĂšres est lâune des grandes citĂ©s de Pantin. Selon un policier, « les contrĂŽles sây passent habituellement sans faire de vagues. Ce qui nâĂ©tait pas le cas il y a une dizaine dâannĂ©es ».
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SĂšvres (Hauts-de-Seine) : Le chien est le meilleur ami de lâhomme
Le Parisien / lundi 11 janvier 2021
AttaquĂ© par un chien en pleine intervention. Un policier a Ă©tĂ© mordu par un molosse au cours dâune interpellation Ă SĂšvres, ce dimanche soir. Tout dĂ©bute peu avant 21h30, quand deux hommes au comportement suspect sont repĂ©rĂ©s par une patrouille de police. Ils venaient tout juste de sortir dâune zone de chantier, route du PavĂ©-des-Gardes.
De fait, les deux malfaiteurs y avaient volĂ© du matĂ©riel de chantier. Les policiers sont allĂ©s au contact pour les apprĂ©hender mais lâintervention a mal tournĂ©. Le chien dâun des malfaiteurs sâest en effet retournĂ© contre lâun des agents et lâa mordu au bras.
Les suspects ont tout de mĂȘme pu ĂȘtre immobilisĂ©s par les policiers ainsi que le molosse. Le fonctionnaire de police blessĂ© a Ă©tĂ© pris en charge par les pompiers qui lâont transportĂ© Ă lâhĂŽpital des Quatre-Villes, situĂ© Ă la limite de SĂšvres et Saint-Cloud. Le mĂ©decin lui aurait dĂ©livrĂ© un arrĂȘt de travail de deux jours.
Les deux hommes interpellés étaient toujours en garde à vue ce lundi soir pour vol et violences volontaires en réunion.
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Nogent-sur-Oise (Oise) : Toute uniforme est une cible
actuOise / lundi 18 janvier 2021
Encore des pompiers agressĂ©s. PrĂ©sente devant la presse pour parler du nouveau plan « ProtĂ©geons nos pompiers », la prĂ©sidente du conseil dĂ©partemental, NadĂšge Lefebvre, a annoncĂ© quâune agression sâĂ©tait produite hier soir, dimanche 17 janvier, Ă Nogent-sur-Oise (Oise).
AppelĂ©s pour un feu de voiture dans lâallĂ©e des Tuileries, les sapeurs-pompiers ont en effet Ă©tĂ© reçus par des tirs de mortiers dâartifices. Selon Luc Corack, contrĂŽleur gĂ©nĂ©ral du Service dĂ©partemental dâincendie et de secours (Sdis) câest un vĂ©ritable guet apens. Le feu a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ© sciemment dans le but ensuite de sâen prendre aux secours.
Heureusement pas de blessé grave à déplorer pour cette fois. Mais les pompiers engagés ont été contraints de fuir pour éviter les tirs.
Pour Eric de Valroger, le prĂ©sident du Sdis, câest lâuniforme qui est visĂ© dans ces actes. Il explique que de plus en plus « les pompiers sont assimilĂ©s aux forces de lâordre au mĂȘme titre que police et gendarmerie ».
De plus, dans le cas dâune agression lors dâune intervention, le plan des dĂ©linquants est Ă©galement dâattirer la police au mĂȘme endroit.
En 2020 le Sdis, qui porte plainte systĂ©matiquement, a engagĂ© une quarantaine de procĂ©dures pour diverses agressions. [âŠ]
De fait, lâaugmentation de la violence subie par les sapeurs-pompiers a poussĂ© le DĂ©partement Ă lancer le plan « ProtĂ©geons nos pompier ». Celui-ci prĂ©voit entre autres dâĂ©quiper les effectifs de camĂ©ras piĂ©tons pour dissuader et aider la justice lors des procĂ©dures pĂ©nales.
Dâici 2022, 152 camĂ©ras piĂ©tons seront ainsi distribuĂ©es dans les 42 centres de secours de lâOise. Cette action reprĂ©sente un engagement financier du DĂ©partement Ă hauteur de 147 000 âŹ.
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Dans les Yvelines non plus, on nâaime pas flics et pompiers
InfoNormandie / samedi 30 janvier 2021
Les sapeurs-pompiers ont été la cible de tirs de mortiers, vendredi 29 janvier en début de soirée à Mantes-la-Jolie (Yvelines).
AppelĂ©s Ă intervenir, vers 18 heures, rue Gutenberg, au Val-FourrĂ©, pour une personne victime dâune crise de dĂ©mence, les soldats du feu sont tombĂ©s dans un guet-apens Ă leur arrivĂ©e sur place. Ils ont Ă©tĂ© visĂ©s avec des mortiers dâartifice lancĂ©s par individus, dont le nombre nâa pu ĂȘtre dĂ©terminĂ©.
Les sapeurs-pompiers ont rĂ©ussi Ă sâextraire. Aucun dâentre eux nâa Ă©tĂ© blessĂ©.
Ce mĂȘme soir, des incidents ont Ă©clatĂ© Ă Plaisir entre un Ă©quipage de police et un groupe de jeunes qui cherchaient Ă en dĂ©coudre.
Des fonctionnaires de lâunitĂ© canine lĂ©gĂšre (UCL) ont Ă©tĂ© pris Ă partie alors quâils procĂ©daient au contrĂŽle de deux individus Ă bord dâun vĂ©hicule, avenue des Droits de lâHomme.
Lors de cette opĂ©ration, un groupe de jeunes sâest en effet rapprochĂ© des policiers et les a insultĂ©s avant de lancer un caillou dans leur direction, sans les atteindre. Les individus ont ensuite pris la fuite.
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Contre les yeux de la police (et ceux qui les installent et les défendent)
Plaisir (Yvelines) : Juste leur travail ? Précisément !
InfoNormandie / lundi 25 janvier 2021
Des employĂ©s dâune sociĂ©tĂ© qui procĂ©daient Ă lâinstallation de camĂ©ras de video-protection pour le compte de la ville, rue du Valibout, dans le quartier du mĂȘme nom, Ă Plaisir (Yvelines) ont Ă©tĂ© pris Ă partie ce lundi aprĂšs-midi. Ils ont notamment reçu des projectiles et des jets de mortiers de la part dâun groupe dâune dizaine dâindividus, selon leurs dĂ©clarations.
Lâintervention des forces de lâordre a mis en fuite les auteurs qui nâont pas Ă©tĂ© retrouvĂ©s. Aucun blessĂ© nâa Ă©tĂ© dĂ©plorĂ© et aucune camĂ©ra nâa Ă©tĂ© dĂ©gradĂ©e.
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Soissons : La caméra à terre, les flics pour cible
LâUnion / lundi 25 janvier 2021
Ce week-end, le mat au sommet duquel Ă©tait perchĂ©e une camĂ©ra de vidĂ©osurveillance a Ă©tĂ© mis au sol, Ă Presles, prĂšs du âterrain rougeâ, un espace situĂ© entre les immeubles des rues Pierre-Curie et François-Mauriac. Les policiers se sont rendus sur place mais ils ont fait face Ă une trentaine dâindividus et ont essuyĂ© des jets de pierre. Une enquĂȘte est ouverte sur ces diffĂ©rents faits.
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Reims : La saison du ball-trap est ouverte
LâUnion / mardi 26 janvier 2021
Dans la nuit de jeudi Ă vendredi, deux camĂ©ras de la Ville ont Ă©tĂ© dĂ©truites ou endommagĂ©es [par des tirs dâarme Ă feu, comme indiquĂ©e dans le titre de cet article : NdAtt.], place Mozart, quartier Wilson, Ă Reims. Des faits qui nâarrivent pas souvent explique-t-on du cĂŽtĂ© de la Ville, « de maniĂšre Ă©pisodique ». « Il y a des tentatives, parfois lâobjectif est atteint. » Il arrive que des individus essaient en vain de scier les poteaux oĂč elles sont juchĂ©es ou ils tentent dây mettre le feu.
En 2017, deux caméras avaient ainsi été vandalisées à Orgeval, Cette fois-là , les personnes avaient escaladé les mùts à quatre mÚtres de hauteur pour aller casser les caméras. Un an auparavant, une caméra avait été dégradée par incendie à Croix-Rouge.
Mais pour la Ville, pas question de reculer. « Si on sâen prend aux camĂ©ras, cela prouve quâelles gĂȘnent et quâelles sont utiles. » Ă chaque fois, la collectivitĂ© porte plainte Ă©videmment et le but est de les remplacer rapidement. Des progrĂšs ont Ă©tĂ© faits aussi pour les sĂ©curiser, les blinder. Rappelons que dĂ©truire une camĂ©ra de vidĂ©osurveillance urbaine, juridiquement considĂ©rĂ©e comme un bien dâutilitĂ© publique, est puni dâau plus cinq ans de prison.
Chaque dĂ©gradation a un coĂ»t pour la municipalitĂ©. Cela dĂ©pend de la nature des dĂ©gĂąts, si câest le dĂŽme, le bloc, lâalimentation, lâensemble du dispositif qui sont touchĂ©s⊠Cela se compte en tout cas en milliers dâeuros. Ă Orgeval, en 2017, le prĂ©judice Ă©tait estimĂ© entre 7 Ă 10 000 euros par camĂ©ra. Rien Ă voir cependant avec le coĂ»t dâinstallation initial.
Lors du premier mandat, la majoritĂ© municipale de Reims a installĂ© 217 camĂ©ras pendant cinq ans. En 2021, il est prĂ©vu dâamĂ©liorer le maillage de la vidĂ©osurveillance avec lâarrivĂ©e de 22 camĂ©ras supplĂ©mentaires. ParallĂšlement, pour gagner en temps et en efficacitĂ©, la ville a mis en place une Ă©tude et le dĂ©veloppement avec une entreprise nationale dâun logiciel de reconnaissance qui a la capacitĂ© de reconnaĂźtre un certain nombre dâĂ©lĂ©ments dans la limite de ce qui est fixĂ© par la rĂ©glementation. 56 000 types de vĂ©hicules diffĂ©rents ont Ă©tĂ© rentrĂ©s dans la base de donnĂ©es du logiciel, allant de la marque, la couleur Ă lâannĂ©e. Il suffit de rentrer quelques donnĂ©es du vĂ©hicule recherchĂ©, dans le cadre de la rĂ©quisition, et dans la quasi-instantanĂ©itĂ©, sont obtenus tous les Ă©lĂ©ments correspondant, captĂ©s par les camĂ©ras, dans la pĂ©riode prĂ©dĂ©finie.

Voilà à quoi ressemblent les centaines de centres de vidéosurveillance des villes françaises
Source: Attaque.noblogs.org