Cette page web prĂ©sente quelques logiciels libres facilement installables et utilisables par toutes et tous et fournissant dâexcellentes alternatives Ă des logiciels et services fournis par les gĂ©ants dâinternet et autres entreprises du capitalisme de surveillance.
Un logiciel libre est, selon la définition historique proposée par la Free Software Foundation, un logiciel :
- librement exécutable,
- librement Ă©tudiable, câest-Ă -dire dont le code source (la recette de cuisine) est public,
- librement redistribuable,
- librement modifiable.
Un logiciel qui nâest pas libre est dit privateur ou propriĂ©taire [1].
Le capitalisme de surveillance est dâaprĂšs des auteur·es comme Shoshana Zuboff la forme moderne du capitalisme. Bien que cette notion de nouvel Ăąge du capitalisme en rupture avec le prĂ©cĂ©dent fasse dĂ©bat, certains points de lâanalyse font tout de mĂȘme consensus. Pour ce capitalisme, qui a Ă©mergĂ© dans les annĂ©es 2000, la ressource la plus rentable au monde nâest ni lâor, ni le pĂ©trole, ni les terres rares : ce sont les donnĂ©es personnelles des internautes.
Les capitalistes de surveillance les extraient en nous espionnant en permanence sur le web puis les revendent Ă des publicitaires qui cherchent Ă leur tour Ă nous proposer de la publicitĂ© ciblĂ©e. Cette source de revenus est telle quâelle permet Ă des entreprises offrant des services en apparence gratuits, comme le moteur de recherche Google ou le rĂ©seau social Facebook, dâĂȘtre en fait les entreprises les plus riches au monde. Les cinq GAFAM font tout simplement partie du top 10 de la capitalisation boursiĂšre mondiale (plus de 1000 milliards de dollars pour le n°1, Apple, qui certes nâoffre pas de services gratuits mais ne se prive pas non plus pour espionner ses client·es), oĂč elles se partagent les places avec entre autres certaines des BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi â les GAFAM chinois).
Mais le problĂšme du capitalisme de surveillance est loin de se limiter Ă la publicitĂ© ciblĂ©e : ces mĂȘmes donnĂ©es personnelles sont Ă©galement revendues Ă des entreprises travaillant par exemple sur des algorithmes de reconnaissance faciale. Ces algorithmes sont ensuite utilisĂ©s pour contrĂŽler les populations, les tristes exemples des populations ouĂŻghoures ou palestiniennes Ă©tant bien documentĂ©s. Ces reventes peuvent aussi se faire Ă des entreprises comme Cambridge Analytica, dont le scandale a exposĂ© au monde les manipulations de donnĂ©es Ă des fins prĂ©dictives pour influencer Ă grande Ă©chelle les rĂ©sultats de campagnes Ă©lectorales.
On sait Ă©galement avec certitude depuis les rĂ©vĂ©lations dâEdward Snowden que les grandes puissances Ă©tatiques mondiales, les Ătats-Unis en premier lieu, se servent allĂ©grement dans ces mĂȘmes donnĂ©es personnelles pour ficher et surveiller massivement la population du monde, bien souvent en dehors de tout cadre lĂ©gal. Câest le versant Ă©tatique, policier et autoritaire du capitalisme de surveillance, que nous appelons avec dâautres la technopolice.
Pourquoi les logiciels libres sont-ils des armes efficaces contre le capitalisme de surveillance et la technopolice ? On a dit plus haut que le code source, la recette de cuisine, dâun logiciel libre est public. Cette transparence garantit lâabsence de mouchards, de chevaux de Troie et de logiciels espions dissimulĂ©s, tout comme la transparence dâune recette de cuisine garantit par exemple lâabsence de poison.
Sâil est Ă©vident que nous nâavons pas toutes et tous les connaissances nĂ©cessaires pour lire et inspecter un code source informatique, il est dâautant plus Ă©vident quâinterdire cette inspection Ă celles et ceux qui en sont capables est suspicieux. Faire confiance aux logiciels libres, câest faire confiance Ă une vaste communautĂ© comprenant nombre dâinformaticien·nes capables de lire ces codes sources, souvent bĂ©nĂ©voles et animé·es par une mĂȘme conception du dĂ©veloppement logiciel comme service public.
Ă lâinverse, faire confiance Ă un logiciel privateur, câest faire confiance aux capitalistes de surveillance⊠dont on sait pourtant quâon ne peut pas leur faire confiance et que leur seul but est dâaugmenter leurs profits en revendant nos donnĂ©es personnelles.
Alors, par quoi commencer ? Quels logiciels libres utiliser pour les usages les plus courants, que ce soit sur ordinateur ou sur ordiphone (smartphone) ?
CrĂ©dits : les textes ci-dessous sont issus des pages WikipĂ©dia correspondantes, et parfois remaniĂ©s ou complĂ©tĂ©s par nos soins. WikipĂ©dia est une encyclopĂ©die libre, dans un sens justement similaire Ă celui de logiciel libre, et permet donc de rĂ©utiliser ainsi son contenu, selon les termes de la licence Creative Commons Attribution – Partage dans les MĂȘmes Conditions 3.0 non transposĂ© (CC BY-SA 3.0).
Remarque importante : la plupart de ces logiciels sont financĂ©s en partie par les dons des utilisateurs et utilisatrices mais aussi par des donations importantes de la part des Gafam, des Ătats ou encore dâentreprises capitalistes « maison ». Pourquoi ? Parce que les Gafam et les Ătats ont fini par admettre que le modĂšle de dĂ©veloppement du logiciel libre (quâils appellent dâailleurs « open source », car ce ne sont pas les idĂ©aux politiques et philosophiques du logiciel libre qui les intĂ©resse) a un avantage technique sur le modĂšle propriĂ©taire et quâils ont intĂ©rĂȘt Ă prendre, et Ă maintenir Ă flot par des financements, ce qui les intĂ©resse dans le libre (Android, par exemple, est basĂ© sur le logiciel libre Linux).
Dire cela, est-ce dire que le logiciel libre a Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ© par nos ennemis ? Peut-ĂȘtre, en partie. Mais on peut aussi considĂ©rer au contraire que ce sont des financements conquis aprĂšs des dĂ©cennies de lutte par les militant·es du logiciel libre pour implanter ces logiciels dans le paysage, sortir du bĂ©nĂ©volat et vivre de leur mĂ©tier. Câest pour cela que nous mettons de notre cĂŽtĂ© en avant la dimension communautaire, libertaire et non marchande du logiciel libre, tout en sachant quâelle nâest pas la seule dimension existante et quâune bataille est en cours.
Pour terminer sur ce point, il faut insister sur le fait que par construction mĂȘme, un logiciel libre nâappartient Ă personne, pas mĂȘme Ă ses financeurs. La communautĂ© est toujours libre de rĂ©cupĂ©rer le code source et de relancer le logiciel sous un autre nom, avec une autre solution de financement. Un logiciel libre est un commun.
Des logiciels libres, gratuits et faciles dâaccĂšs, pour tous les usages courants
Pour la messagerie instantanée et les appels audios et vidéos : Signal
Signal est une application pour Android et iOS, permettant de communiquer (appels vocaux et vidĂ©o, messages texte ou mĂ©dias) de façon chiffrĂ©e et sĂ©curisĂ©e et dont le but principal est dâassurer un maximum de confidentialitĂ© Ă ses utilisateurs et utilisatrices. Alternative Ă Whatsapp, Facebook Messenger ou Telegram, elle est dĂ©veloppĂ©e par lâentreprise amĂ©ricaine Signal Messenger, financĂ©e par la Signal Foundation, Ă but non lucratif. Elle nĂ©cessite une connexion Ă Internet (wifi ou Internet mobile).
Lâapplication est Ă©galement disponible sur Windows, macOS et Linux, en tant que complĂ©ment de lâapplication mobile (câest-Ă -dire quâil faut dĂ©jĂ utiliser la version sur ordiphone avant dâutiliser celle sur PC).
Pour explorer anonymement le web : le navigateur Tor
Le Tor Browser (navigateur Tor, en français) est un navigateur web basĂ© sur Mozilla Firefox (alternative Ă Google Chrome, Microsoft Edge, Safari, etc.) qui permet de naviguer anonymement sur le rĂ©seau dâanonymisation Tor. Il est dĂ©veloppĂ© par The Tor Project et est disponible sur Windows, Linux, macOS, Android ; sur iOS il faut utiliser Onion Browser.
Pour plus de dĂ©tails sur le fonctionnement de Tor, voir notre article Les imprudents nâont pas Tor.
Attention, certains sites web fonctionneront moins bien avec Tor (captchas Ă lâentrĂ©e, chargement lent des vidĂ©os, etc.). Il est donc conseillĂ© de conserver Ă cĂŽtĂ© un navigateur plus classique, comme Firefox ou Brave (voir plus loin), et de tester ce second navigateur en cas de souci avec Tor.
Enfin, il est Ă©galement possible de faire profiter du rĂ©seau dâanonymisation Tor dâautres logiciels que des navigateurs web (clients de messagerie Ă©lectronique, magasin dâapplications libres F-Droid, etc.).
Pour les visioconférences : Jitsi Meet
Jitsi Meet, alternative à Zoom par exemple, est une application utilisable sur les navigateurs web les plus courants et permettant de faire de la visioconférence.
Les flux vidéos sont chiffrés pour garder une confidentialité dans les échanges.
Une application Jitsi Meet est disponible sur iOS et Android.
Jisti Meet permet le partage dâĂ©cran et la possibilitĂ© Ă une personne dâĂ©couter la visioconfĂ©rence par appel dâun numĂ©ro (sur certaines instances seulement).
Il existe de nombreuses instances pour créer une visioconférence avec Jitsi Meet. Nous recommandons https://meet.jit.si/ ainsi que les instances développées par les CHATONS.
Pour la recherche sur le web : DuckDuckGo
DuckDuckGo est un moteur de recherche qui cherche Ă prĂ©server la vie privĂ©e et Ă ne stocker aucune information personnelle concernant les utilisateurs et utilisatrices (adresses IP et traces numĂ©riques comme la signature du navigateur). Il est Ă©galement disponible sous forme dâapplication pour les plateformes mobiles, et un « service cachĂ© » accessible uniquement sur Tor permettant un anonymat optimal existe Ă©galement.
Une partie seulement du code source de DuckDuckGo est libre. Mais il sâagit pour lâinstant du seul moteur de recherche au moins partiellement libre fournissant des rĂ©sultats corrects pour le grand public. La prĂ©occupation de DuckDuckGo pour le respect des donnĂ©es personnelles des internautes est sincĂšre. De plus, lâentreprise consacre une large partie de ses revenues Ă financer des projets libres (Tor, SecureDrop, Riseup, Tails, OpenStreetMap, F-Droid, Wikimedia, etc.). Sa prĂ©sence dans notre liste est donc un compromis.
Une alternative moins connue mais complĂštement libre et dĂ©centralisĂ©e sâappelle Searx. Searx est un intermĂ©diaire qui commande la recherche demandĂ©e Ă Google et qui renvoie les rĂ©sultats Ă lâutilisateur ou utilisatrice (« mĂ©tamoteur de recherche ») en supprimant toute possibilitĂ© de fichage et de surveillance par Google. Searx est donc malheureusement incapable dâexister sans Google, alors que DuckDuckGo est lui indĂ©pendant. Cela nâempĂȘche pas Searx dâĂȘtre un projet prometteur et intĂ©ressant, efficace dans la lutte contre la surveillance, quâil faut suivre de prĂšs.
Pour constituer un réseau social : Mastodon
Mastodon est un rĂ©seau social et logiciel de microblog (comme Twitter) auto-hĂ©bergĂ©, distribuĂ© et acentrĂ©. Il permet de partager des messages (« pouets » ou toots dans dâautres langues dont lâanglais), images et autres contenus. Des instances sont publiquement mises Ă disposition afin de faciliter son utilisation.
Le compte Mastodon de lâUCL : https://todon.nl/@ucl
Nous conseillons les instances suivantes : https://framapiaf.org/ (qui fermera cependant les inscriptions courant 2021, sans pour autant fermer le service) et https://mamot.fr/.
Sur Android, nous conseillons les clients Tusky et Fedilab (Ă tĂ©lĂ©charger gratuitement sur F-Droid). Sur ordinateur, lâinterface web est trĂšs bien. Pour iOS, vous pouvez utiliser Amaroq.
Pour travailler sur des textes Ă plusieurs : Etherpad
Alternative à Google Docs, Etherpad est un éditeur de texte en ligne fonctionnant en mode collaboratif et en temps réel.
Il permet Ă plusieurs personnes de partager lâĂ©laboration simultanĂ©e dâun texte, et dâen discuter en parallĂšle, via une messagerie instantanĂ©e.
Des extensions permettent dâajouter des fonctionnalitĂ©s : versionnage, annotations, suppression automatique aprĂšs N jours, etc.
Nous recommandons lâutilisation des instances maintenues par les CHATONS.
Il existe Ă©galement un projet de tableur collaboratif nommĂ© EtherCalc, donc nous recommandons Ă©galement lâutilisation des instances maintenues par les CHATONS.
Pour le choix et lâinstallation dâapplications sur Android : F-Droid
F-Droid est un magasin dâapplications libres pour les systĂšmes dâexploitation Android et dĂ©rivĂ©s. Câest une alternative libre Ă Google Play. Il permet ainsi dâinstaller et de mettre Ă jour des applications libres sur les ordiphones utilisant Android ou un dĂ©rivĂ©.
Les applications pour ordiphones que nous présentons ici sont (presque) toutes installables via F-Droid.
Enfin, F-Droid peut ĂȘtre paramĂ©trĂ© pour faire passer tout son trafic Internet sur le rĂ©seau anonymisant Tor.
Actuellement il nâexiste pas vraiment dâalternative Ă lâApp Store sur iOS, le systĂšme dâApple Ă©tant particuliĂšrement verrouillĂ©.
Et les messageries électroniques ?
Les services de messagerie électronique sont de trÚs bon alliés de la technopolice. Il existe des solutions pour échanger par courriel de façon privée et sécurisée, mais contrairement aux outils présentés sur cette page, celles-ci présentent des contraintes et une accessibilité plus difficile (ProtonMail, RiseUp, GnuPG, etc.).
Ainsi, dans une optique de lutte contre la surveillance, nous vous incitons à plutÎt regarder du coté des messageries instantanées proposées sur cette page.
Pour aller plus loin, dâautres logiciels Ă envisager
Toujours libres et gratuits !
Pour les SMS chiffrés sans accÚs à Internet : Silence
Silence est un logiciel de chiffrement de messagerie. Il permet lâĂ©change sĂ©curisĂ© de messages de type SMS et MMS avec dâautres utilisateurs de Silence. Lâapplication Android peut fonctionner en remplacement de lâapplication de messagerie native dâAndroid.
Ă la diffĂ©rence de lâapplication Signal prĂ©sentĂ©e plus haut, Silence permet dâĂ©changer des messages chiffrĂ©s sans connexion Ă Internet. Il peut donc ĂȘtre utilisĂ© en complĂ©ment de Signal (ce que nous recommandons).
Pour la navigation quand Tor Browser fait dĂ©faut : FirefoxâŠ
Mozilla Firefox est un navigateur web, dĂ©veloppĂ© et distribuĂ© par la Mozilla Foundation avec lâaide de milliers de bĂ©nĂ©voles. Ce logiciel multiplateforme est compatible avec diverses versions de Windows, macOS, Linux, Android et iOS.
Quelques extensions importantes, libres elles aussi, à installer pour garantir un maximum de sécurité et de confidentialité [2] :
- uBlock Origin : extension pour les navigateurs web Mozilla Firefox, Google Chrome, Opera et Microsoft Edge chargĂ©e de filtrer le contenu des pages web afin dâen bloquer certains Ă©lĂ©ments, en particulier les banniĂšres de publicitĂ©. En plus dâĂȘtre un logiciel antipub, uBlock bloque la collecte des donnĂ©es de navigation.
- HTTPS Everywhere : extension de sĂ©curitĂ© informatique pour navigateurs web. Il permet en effet dâutiliser automatiquement la sĂ©curitĂ© HTTPS sur de nombreux sites.
- Privacy Badger : est un module dâextension pour les navigateurs web Mozilla Firefox et Google Chrome. So objectif est de bloquer les rĂ©gies publicitaires et les autres sites tiers qui cherchent Ă connaĂźtre les pages visitĂ©s par lâinternaute. Il bloque Ă©galement les cookies traqueurs qui ne respectent pas le rĂ©glage du navigateur web.
- Decentraleyes : protÚge du pistage lié aux diffuseurs de contenus « gratuits », centralisés.
⊠ou Brave
Brave Browser (https://brave.com/fr/) est un navigateur web qui a pour objectif de protĂ©ger la vie privĂ©e en bloquant par dĂ©faut les pisteurs et en favorisant une navigation via les pages en HTTPS avec lâintĂ©gration de lâextension HTTPS Everywhere. Il intĂšgre Ă©galement deux modes de navigation privĂ©e, dont lâun via Tor.
Le navigateur est disponible sous Windows, macOS et Linux ainsi que sur iOS et Android.
Pour un réseau social type Facebook : Diaspora*
Diaspora est Ă la fois une application web de rĂ©seau social, et le rĂ©seau social distribuĂ© qui repose sur cette application. Chaque utilisateur et utilisatrice du rĂ©seau peut choisir de sâinscrire sur un des serveurs diaspora* dĂ©jĂ existants ou de crĂ©er le sien. Ce nouveau serveur forme ainsi, avec lâensemble des autres serveurs, la fĂ©dĂ©ration Diaspora*.
La page Diaspora* de lâUCL : https://framasphere.org/u/ucl
Nous conseillons les instances suivantes : https://framasphere.org
Pour un réseau social à base de vidéos : Peertube
Peertube est un logiciel dâhĂ©bergement de vidĂ©os dĂ©centralisĂ© grĂące Ă la diffusion en pair Ă pair, dĂ©veloppĂ© et soutenu par lâassociation Framasoft. Il fonctionne sur le principe dâune fĂ©dĂ©ration dâinstances hĂ©bergĂ©es par des entitĂ©s autonomes. Son objectif est de fournir une solution alternative aux plateformes centralisĂ©es telles que YouTube ou Dailymotion. Depuis la version 3, il supporte la diffusion en direct.
Le compte Peertube de lâUCL : https://peertube.social/accounts/ucl/video-channels
Pour chercher une vidĂ©o sur lâensemble des instances Peertube : https://sepiasearch.org/.
Pour lâagenda militant : Mobilizon
Mobilizon est un logiciel dâorganisation dâĂ©vĂšnements et de gestion de groupes lancĂ© en octobre 2020 par Framasoft pour proposer une alternative libre aux plateformes des GAFAM (Ă©vĂ©nements Facebook, Meet-Up, EventBrite).
Portail dâaccueil et liste des instances : https://mobilizon.org/fr/
Les Ă©vĂ©nements créés par lâUCL : https://mobilizon.fr/@union_communiste_libertaire/events
Pour lâaudioconfĂ©rence : Mumble
Mumble est un logiciel de voix sur IP (VoIP). Il est disponible sur Windows et Linux. Sur Android, nous recommandons le client Mumla. Sur iOS, le client sâappelle tout simplement Mumble.
Jitsi Meet (prĂ©sentĂ© plus haut pour la visioconfĂ©rence) peut ĂȘtre utilisĂ© sans camĂ©ras et fournir ainsi une expĂ©rience de type audioconfĂ©rence ; mais Mumble est optimisĂ© pour cet usage et permet dâaccueillir bien plus de monde (plusieurs centaines ou milliers de personnes lĂ oĂč Jitsi Meet aura du mal aprĂšs quelques dizaines, mĂȘme sans camĂ©ras).
Pour les salons de discussion et les appels vidéo/audio : Element
Element (précédemment Riot.im) est un logiciel de messagerie instantanée qui se sert de Jitsi Meet pour proposer de la visioconférence intégrée.
Element supporte le chiffrement de bout en bout, les groupes (appelĂ©s communautĂ©s), les salons et le partage de fichiers entre utilisateurs et utilisatrices. Lâinscription ne requiert pas de numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone. LâaccĂšs est possible depuis une application web, un client pour bureau pour tous les systĂšmes dâexploitation principaux et en tant quâapplication mobile pour Android et iOS.
Les diffĂ©rences importantes avec Signal qui offre un service similaire sont que Element est dĂ©centralisĂ© et quâil nâest pas obligatoire dâentrer son numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone pour lâutiliser.
Pour la bureautique : LibreOffice
Libreoffice est une suite bureautique disponible sous Windows, Linux, macOS, Android et iOS. Elle représente une alternative trÚs crédible à la suite Office de Microsoft.
Parmi les logiciels présents dans la suite Libreoffice :
- Writer : logiciel de traitement de texte (alternative Ă Mircosoft Word)
- Calc : logiciel de tableur (alternative Ă Microsoft Excel)
- Impress : logiciel de diaporamas (alternative Ă Microsoft PowerPoint)
- Draw : logiciel de dessin pour des illustrations simples (alternative Ă Microsoft Publisher)
Pour la lecture multimédia : VLC
VLC est un lecteur multimédia (musique, films, etc.). Ce logiciel est multiplateforme et fonctionne sous Windows, Linux, macOS, iOS, Android.
Un des grands atouts de VLC est quâil intĂšgre les codecs nĂ©cessaires Ă la lecture de la plupart des formats audio et vidĂ©o, la lecture multipistes, la lecture de flux, ainsi que de nombreuses options de configuration.
Pour aller encore plus loin, quelques références
Source: Unioncommunistelibertaire.org