Compte-rendu du week-end de solidarité avec les combattant-e-s des forces progressistes au Kurdistan
Ce samedi 5 mars, nous étions entre 130 et 150 personnes rassemblées place Pasteur, à Besançon, à l’appel du collectif Besançon Solidarité Kurdistan, pour exprimer notre solidarité avec les luttes des femmes au Kurdistan.
Face aux fanatiques religieux et misogynes de Daesh, les femmes sont en première ligne dans la lutte. Ainsi, à Kobané, une ville majoritairement kurde situé au Rojava (Kurdistan syrien) à la frontière syro-turque, les combattantes des YPJ (Unité de défense des femmes) représentent 40% des forces progressistes kurdes.
Dans cette région, les avancées en matière de liberté et d’égalité mises en place suite au soulèvement contre la dictature de Bachar Al Assad ont été importantes : l’égalité entre les hommes et les femmes a été proclamée ainsi que l’équité entre tous les êtres humains sans discrimination liée à l’origine religieuse ou ethnique.
De plus, les femmes occupent des positions importantes dans la vie politique. Les trois cantons du Rojava, Kobani, Efrin et Cizîre, chacun dirigé par un parlement élu et doté de ses institutions propres, est co-présidé par une femme et un homme.
Face aux obscurantistes misogynes de Daesh, les femmes kurdes résistent, luttent et remportent des victoires, tant militaires que sociales. Elles sont devenues un espoir, un exemple et un symbole pour toutes celles qui se battent contre les régimes d’apartheid sexistes au Moyen Orient et dans le monde.
Les femmes du Kurdistan luttent pour l’égalité entre femmes et hommes face aux fanatiques de Daesh qui nient leurs libertés, les violent, les tuent, pratiquent l’esclavage sexuel, les vendent et les échangent comme butin de guerre.
Ailleurs au Moyen-Orient, les femmes sont aussi en première ligne contre les régimes réactionnaires, dictatoriaux, misogynes et anti-ouvriers. En Iran par exemple, que ce soit à Sanandaj ou à Téhéran, les femmes résistent contre le voile obligatoire et le régime réactionnaire des mollahs. Au Kurdistan d’Irak, les femmes participent aux luttes contre le régime corrompu de Barzani, comme les infirmières et les enseignantes en grève pour le paiement des salaires. A Bagdad et ailleurs, les femmes luttent contre les bandes terroristes sectaires, pour l’égalité et la laïcité.
Leur lutte est universelle, elles luttent pour la liberté et l’égalité au nom de toutes les femmes !
Le lendemain dimanche 6 mars, à partir de midi, nous étions salle Battant à Besançon pour une journée festive de rencontres et de débats, avec une exposition proposée par l’Initiative Communiste Ouvrière de Besançon, des stands d’informations (livres, brochures, journaux…) proposés par la Fédération Anarchiste, le PCF – Front de Gauche, ICO et Solidaires Etudiant-e-s.
Programme de la journée : projection du documentaire Ez Kurdim de Antoine Laurent et de Bertrand Nicolas (voir la bande annonce: Ez Kurdim-le film), suivie d’une table-ronde avec Pascal Torre (auteur de « La réponse kurde ») et Nicolas Dessaux (Association Solidarité Irak), et pour finir concert et danses.
RadioBip a été le seul média à couvrir l’événement et à le transmettre en direct, Vous pouvez écouter le podcast du débat et le concert de musique traditionnelle Kurde sur site de la radio militante bisontine : http://radiobip.fr/2016/03/table-ronde-situation-kurdistan/
Pour suivre l’actualité de Besançon Solidarité Kurdistan :
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